Nissan a dévoilé aujourd’hui une version améliorée de son système de conduite semi-autonome ProPilot. Cette dernière va autoriser la conduite d’un véhicule sans l’utilisation des mains sur les autoroutes.
Avant d’aller plus loin, il est important de souligner que pour l’instant, la version 2.0 de l’approche ProPilot ne sera proposée qu’au Japon et uniquement avec la berline Skyline, la variante Nissan de l’Infiniti Q50.
Il est cependant facile d’imaginer que la chose sera rapidement étendue à d’autres marchés.
À l’heure actuelle, le système ProPilot permet à un conducteur de lâcher le volant sur l’autoroute pour laisser la voiture se piloter seule. Cette dernière peut accélérer, freiner et garder sa trajectoire à l’intérieur d’une voie. Seulement, elle ne le fait que sur de courtes distances.
Avec la version 2.0, le conducteur pourra retirer ses mains du volant sur les tronçons d’autoroute qu’il va emprunter. Il devra demeurer attentif, toutefois, car une caméra localisée à l’intérieur de la cabine va surveiller son niveau d’attention. Le fonctionnement du système va ressembler à celui du module Super Cruise de Cadillac.
Ainsi, de nombreuses caméras et senseurs vont avoir la circulation autour du véhicule à l’œil. Des cartes détaillées intégrées à la navigation vont servir au bon fonctionnement du programme. Il serait cependant nécessaire de planifier un tracé dans le système de navigation pour que le ProPilot puisse être activé.
Il faudra voir une fois cette aide à la conduite rendue chez nous. Chez Cadillac, il n’est pas obligatoire d’y avoir recours pour que le tout fonctionne. Il reconnaît lui même les situations où il peut s’activer.
En revanche, le ProPilot 2.0 sera capable d’effectuer des changements de voie de façon autonome. Le conducteur n’aura qu’à activer le clignotant et la voiture va s’assurer de pouvoir effectuer la manœuvre de façon sécuritaire. Cette opération est possible chez certains produits Mercedes-Benz.
Évidemment, lorsque le système détecte qu’il ne peut fonctionner, des avertissements visuels et sonores sont transmis au conducteur.
Pour ou contre la conduite autonome, cette dernière fait tranquillement son chemin. Tant que celle-ci offre le choix au conducteur et peut même contribuer à la sécurité de tous, elle ne rencontrera pas trop d’opposition de notre part.