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Avec nos véhicules modernes, on est désormais familier avec le fait de pouvoir louer certaines options. C’est le cas d’un abonnement à la radio satellite, par exemple, ou encore aux services connectés d’un véhicule donné.
Chez BMW, on étudie la chose plus en profondeur depuis un certain temps déjà. Comme le rapporte le site The Drive, la compagnie offre maintenant sur le marché coréen des options par abonnement. Ainsi, un consommateur peut décider de débourser une somme mensuelle pour les sièges chauffants, par exemple.
Voilà qui fait écarquiller les yeux.
D’abord, il est important de comprendre que les propriétaires ne sont pas obligés de payer s’ils ne veulent pas l’option. Cela peut être intéressant pour abaisser la facture d’un modèle… à condition qu’on retrouve des éléments qui ne nous intéressent pas vraiment sur la liste des choses à la carte. Dans le cas des sièges chauffants, disons qu’ils sont utiles quelques mois par année seulement. Il est possible de payer au mois, à l’année, pour une période de trois ans ou tout simplement y aller avec l’achat de l’option.
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D’autres commodités sont offertes avec abonnement, notamment les feux de croisement automatiques, le logiciel de conduite Plus de BMW, le volant chauffant, ainsi que le bruit artificiel que peut procurer la berline électrique i4 en situation de conduite.
À l’essai en Corée du Sud, il n’est pas dit que l’approche fera le saut chez nous, mais il est intéressant de voir qu’elle est à l’étude. Pour le consommateur, ça pourrait être intéressant, mais encore faudrait-il voir ce qui serait offert à la carte et à quel prix ?
Et la question relative aux pirates informatiques doit aussi être soulevée. Il semble certain que des gens compétents réussiront à contourner les mesures en place pour déverrouiller les options et ainsi faire épargner des sous aux propriétaires. Récemment, toujours selon ce que raconte le site The Drive, des propriétaires de Ford Maverick ont appris qu’ils pouvaient déverrouiller le régulateur de vitesse sur les versions d’entrée de gamme simplement en échangeant les boutons du volant et en utilisant un logiciel.
Une idée qui n’est peut-être pas folle, mais qui semble, dans la pratique, vouée à l’échec. L’avenir nous le dira.