L’année 2022 a beau amorcer son deuxième mois, la crise des puces électroniques continue de faire des ravages à travers l’industrie. Elle va prendre fin un jour, comme la pandémie, mais il est difficile de savoir le moment précis où l’on pourra parler d’un retour à la normale.
Certains experts avaient avancé l’année 2023 pour la reprise des activités dites normales. Cela semble réaliste.
Pour le moment, on continue de voir des constructeurs s’ajuster. Cette semaine, c’est Ford qui doit suspendre ou réduire la production à l’intérieur de huit de ses usines situées aux États-Unis, au Mexique et au Canada. La nouvelle a été confirmée à l’agence Reuters vendredi dernier par un représentant de Ford.
Concrètement, l’assemblage aux usines du Michigan, de Chicago et de Cuautitlan, au Mexique, sera suspendu. À Kansas City, la production des camionnettes F-150 sera interrompue, tandis qu’une équipe assurera la continuité pour les fourgons Transit. Une seule équipe ou un horaire sera la norme aux installations de Dearborn, du Kentucky et de Louisville.
À l’usine ontarienne d’Oakville, les heures supplémentaires seront éliminées.
Jeudi dernier, Ford avait prévenu que la pénurie de puces entraînerait une baisse de production du volume de véhicules au cours du trimestre actuel. Tous les changements sont effectifs à compter d’aujourd’hui (7 février) et sont valides pour la semaine.
Nous allons bien sûr suivre la situation de près et vous tenir informés si la situation devait perdurer plus d’une semaine dans les usines de Ford.
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