Alors qui vient à ce centre ?
« Quarante pour cent de notre clientèle provient de la région Rhônes-Alpes, puis de Paris, Marseille et de la Suisse, poursuit notre guide. Nous organisons en moyenne 4000 courses par semaine, et durant notre première année d'opérations, nous en avons tenu 50 000. Il y a eu aussi 850 entreprises, qui vont de la grosse compagnie comme Michelin au garagiste du coin.»
« En effet, la société I-VENT a créé un concept unique à destination des entreprises afin de les accompagner dans leur stratégie de motivation et de récompenses de leur personnel et de leurs clients, fournisseurs et partenaires, » ajoute Pierre Nicolas.
« Notre but est de démocratiser le sport automobile. Pour cette raison, presque tous les efforts d'ingénierie ont été investis sur le comportement des simulateurs et non pas sur le graphisme du décor. Plusieurs jeux vidéo proposent un graphisme beaucoup plus réaliste que le nôtre. Cependant nous ne voulions pas offrir aux amateurs un autre jeu vidéo. Nous voulions que les amateurs se sentent réellement au volant d'une voiture de course. C'est pour cette raison que nous leur prêtons des combinaisons, des cagoules, des casques, chaussures et gants, afin que l'expérience soit la plus réaliste que possible, » affirme-t-il.
Le tarif est élevé, néanmoins calqué sur celui des locations de kart. La société propose différents forfaits comme un coffret d'une course, un autre de cinq et aussi de dix. Il existe même pour les mordus, des épreuves d'endurance d'une durée de quatre heures où les pilotes se relaient aux volants des Pescarolo !
I-WAY offre des compétitions mensuelles où le vainqueur remporte un stage de pilotage chez AGS Formule 1. I-WAY a organisé une super compétition l'an dernier qui a permis à des milliers d'amateurs de s'affronter. La finale a eu lieu durant un week-end sur les trois types de simulateurs et le grand gagnant, Morgan Valverde, est reparti avec les clés... d'un Porsche Cayman!
De plus, l'entité « I-WAY Prévention », organise aussi tout au long de l'année des stages de récupération de points à destination des titulaires du permis de conduire. La société française propose aussi des stages de perfectionnement de conduite à bord des Citroën où l'on peut modifier les conditions et simuler, par exemple, la conduite sous la pluie.
Bon, passons aux choses sérieuses... À mon verdict après avoir essayé les simulateurs.
Au cours de ma carrière, j'ai eu la chance de conduire plus d'une quarantaine de voitures de course, allant du kart à la Formule 1, en passant par des voitures de rallyes WRC et des sports prototypes. Les simulateurs d'I-WAY sont, je l'admets, terriblement proches de la réalité. On se fait secouer comme dans une vraie voiture, on doit lutter contre les accélérations, manier une direction qui devient très dure en virage et actionner les pédales. En plus d'avoir très chaud!
Le graphisme des circuits n'est pas hyper réaliste, mais on s'y fait. Il s'agit de circuits conçus de toutes pièces pour I-WAY, car il s'avérait ridiculement cher d'obtenir la licence commerciale des véritables circuits de F1 ou du Mans...
La qualification est courte: trois minutes. À peine le temps d'apprendre le circuit. Puis, vient la course, courte et intense. Pour simuler les accélérations négatives au freinage, la plateforme plonge vers l'avant. En accélération, elle se cabre. En virage, elle s'incline de côté. Je confesse que j'ai eu bien du mal à encaisser ces déplacements. La majorité des personnes peut passer de longs quarts d'heure au volant de ces engins, seulement dans mon cas, je ressentais une profonde nausée au bout de tout juste trois minutes. Un mal de mer, quoi! Il semble que ce que captait mon centre de l'équilibre ne concordait pas avec ce que percevaient mes yeux.
Dommage, car l'expérience demeure vraiment fascinante. Et le système de vérins Hexatech est tellement sophistiqué, bien qu'un peu lent, qu'il est employé pour mouvoir plusieurs simulateurs des écuries de F1 actuelles. J'avoue toutefois que c'est très réaliste et une telle expérience permet à tous d'avoir une idée de ce que représente le véritable pilotage d'un bolide de course. Ça vaut la peine d'essayer ! Bonne chance !
www.i-way-world.com/
« Quarante pour cent de notre clientèle provient de la région Rhônes-Alpes, puis de Paris, Marseille et de la Suisse, poursuit notre guide. Nous organisons en moyenne 4000 courses par semaine, et durant notre première année d'opérations, nous en avons tenu 50 000. Il y a eu aussi 850 entreprises, qui vont de la grosse compagnie comme Michelin au garagiste du coin.»
« En effet, la société I-VENT a créé un concept unique à destination des entreprises afin de les accompagner dans leur stratégie de motivation et de récompenses de leur personnel et de leurs clients, fournisseurs et partenaires, » ajoute Pierre Nicolas.
« Notre but est de démocratiser le sport automobile. Pour cette raison, presque tous les efforts d'ingénierie ont été investis sur le comportement des simulateurs et non pas sur le graphisme du décor. Plusieurs jeux vidéo proposent un graphisme beaucoup plus réaliste que le nôtre. Cependant nous ne voulions pas offrir aux amateurs un autre jeu vidéo. Nous voulions que les amateurs se sentent réellement au volant d'une voiture de course. C'est pour cette raison que nous leur prêtons des combinaisons, des cagoules, des casques, chaussures et gants, afin que l'expérience soit la plus réaliste que possible, » affirme-t-il.
Le tarif est élevé, néanmoins calqué sur celui des locations de kart. La société propose différents forfaits comme un coffret d'une course, un autre de cinq et aussi de dix. Il existe même pour les mordus, des épreuves d'endurance d'une durée de quatre heures où les pilotes se relaient aux volants des Pescarolo !
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| Morgan Valverde, gagnant du Porsche Cayman en compagnie de Pierre Nicolas, fondateur de I-WAY, et du pilote Romain Dumas. (Photo: I-WAY) |
I-WAY offre des compétitions mensuelles où le vainqueur remporte un stage de pilotage chez AGS Formule 1. I-WAY a organisé une super compétition l'an dernier qui a permis à des milliers d'amateurs de s'affronter. La finale a eu lieu durant un week-end sur les trois types de simulateurs et le grand gagnant, Morgan Valverde, est reparti avec les clés... d'un Porsche Cayman!
De plus, l'entité « I-WAY Prévention », organise aussi tout au long de l'année des stages de récupération de points à destination des titulaires du permis de conduire. La société française propose aussi des stages de perfectionnement de conduite à bord des Citroën où l'on peut modifier les conditions et simuler, par exemple, la conduite sous la pluie.
Bon, passons aux choses sérieuses... À mon verdict après avoir essayé les simulateurs.
Au cours de ma carrière, j'ai eu la chance de conduire plus d'une quarantaine de voitures de course, allant du kart à la Formule 1, en passant par des voitures de rallyes WRC et des sports prototypes. Les simulateurs d'I-WAY sont, je l'admets, terriblement proches de la réalité. On se fait secouer comme dans une vraie voiture, on doit lutter contre les accélérations, manier une direction qui devient très dure en virage et actionner les pédales. En plus d'avoir très chaud!
Le graphisme des circuits n'est pas hyper réaliste, mais on s'y fait. Il s'agit de circuits conçus de toutes pièces pour I-WAY, car il s'avérait ridiculement cher d'obtenir la licence commerciale des véritables circuits de F1 ou du Mans...
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| Un cockpit hyper réaliste. (Photo: René Fagnan/Auto123.com) |
La qualification est courte: trois minutes. À peine le temps d'apprendre le circuit. Puis, vient la course, courte et intense. Pour simuler les accélérations négatives au freinage, la plateforme plonge vers l'avant. En accélération, elle se cabre. En virage, elle s'incline de côté. Je confesse que j'ai eu bien du mal à encaisser ces déplacements. La majorité des personnes peut passer de longs quarts d'heure au volant de ces engins, seulement dans mon cas, je ressentais une profonde nausée au bout de tout juste trois minutes. Un mal de mer, quoi! Il semble que ce que captait mon centre de l'équilibre ne concordait pas avec ce que percevaient mes yeux.
Dommage, car l'expérience demeure vraiment fascinante. Et le système de vérins Hexatech est tellement sophistiqué, bien qu'un peu lent, qu'il est employé pour mouvoir plusieurs simulateurs des écuries de F1 actuelles. J'avoue toutefois que c'est très réaliste et une telle expérience permet à tous d'avoir une idée de ce que représente le véritable pilotage d'un bolide de course. Ça vaut la peine d'essayer ! Bonne chance !
www.i-way-world.com/
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