Le gouvernement n'a pas encore eu le temps de mettre en application sa nouvelle règle forçant les automobilistes à se munir de pneus d'hiver que les avertissements pleuvent déjà. En effet, comme l'ont confirmé les représentants de Transports Canada et ceux de Bridgestone du Canada, les pneus d'hiver ne sont pas tous nés égaux et n'ont pas tous les mêmes propriétés.
Une journée toute en glisse
Le fabricant de pneus Bridgestone-Firestone s'était en effet associé au ministère fédéral pour faire la démonstration de l'importance des pneus d hiver, une évidence pour plusieurs. On voulait également attirer l'attention sur certains pneus identifiés comme pneus d'hiver mais qui ne fournissent pas les résultats attendus.
Pour en faire la preuve, on a testé deux voitures, des Toyota Camry, équipées, de série, de pneus toutes saisons Bridgestone. Sur la seconde version, on avait plutôt remplacé les pneus par une version d'hiver des Blizzak Ws60.
L'exercice est simple : accélérer doucement jusqu'à 20 km/h sur la glace nouvellement refaite d'un aréna montréalais et freiner à fond. Une simple mesure des distances de freinage est convaincante.
En mode toutes saisons, la Camry franchit 15,5 mètres au minimum. Avec les pneus d'hiver, elle freinera en 11,3 mètres. Une différence de 4,2 mètres, soit presque l'équivalent de la longueur de la voiture elle-même. Et tout cela à basse vitesse.
« Quand la vitesse augmente, la distance augmente de façon exponentielle. Concrètement, si vous doublez la vitesse, vous quadruplez la distance. Inutile de parler du surplus de risque », a expliqué Philippe Giroux, l'un des porte-parole de Bridgestone au Canada.
Et des pneus d'hiver ?
L'obligation de chausser sa voiture de pneus d'hiver ne sera, de toute façon, plus un débat. La loi étant ce qu'elle est, elle s'appliquera dès novembre prochain, Mais encore faut-il s'assurer de choisir de vrais pneus d'hiver, efficaces et sûrs.
Pour ce faire, plusieurs pensent encore que le petit logo du flocon de neige sur la montagne, apposé sur les flancs latéraux, est un gage de qualité. « Pas vraiment », souligne Philippe Giroux.
« Certains fabricants l'utilisent, mais leurs pneus franchissent à peine les limites permises pour le porter. II faut comprendre qu'il s'agit non pas d'une réglementation mais d'une suggestion émise par l'industrie elle-même d'utiliser un tel logo d'identification. »
Une journée toute en glisse
Le fabricant de pneus Bridgestone-Firestone s'était en effet associé au ministère fédéral pour faire la démonstration de l'importance des pneus d hiver, une évidence pour plusieurs. On voulait également attirer l'attention sur certains pneus identifiés comme pneus d'hiver mais qui ne fournissent pas les résultats attendus.
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Pour en faire la preuve, on a testé deux voitures, des Toyota Camry, équipées, de série, de pneus toutes saisons Bridgestone. Sur la seconde version, on avait plutôt remplacé les pneus par une version d'hiver des Blizzak Ws60.
L'exercice est simple : accélérer doucement jusqu'à 20 km/h sur la glace nouvellement refaite d'un aréna montréalais et freiner à fond. Une simple mesure des distances de freinage est convaincante.
En mode toutes saisons, la Camry franchit 15,5 mètres au minimum. Avec les pneus d'hiver, elle freinera en 11,3 mètres. Une différence de 4,2 mètres, soit presque l'équivalent de la longueur de la voiture elle-même. Et tout cela à basse vitesse.
« Quand la vitesse augmente, la distance augmente de façon exponentielle. Concrètement, si vous doublez la vitesse, vous quadruplez la distance. Inutile de parler du surplus de risque », a expliqué Philippe Giroux, l'un des porte-parole de Bridgestone au Canada.
Et des pneus d'hiver ?
L'obligation de chausser sa voiture de pneus d'hiver ne sera, de toute façon, plus un débat. La loi étant ce qu'elle est, elle s'appliquera dès novembre prochain, Mais encore faut-il s'assurer de choisir de vrais pneus d'hiver, efficaces et sûrs.
Pour ce faire, plusieurs pensent encore que le petit logo du flocon de neige sur la montagne, apposé sur les flancs latéraux, est un gage de qualité. « Pas vraiment », souligne Philippe Giroux.
« Certains fabricants l'utilisent, mais leurs pneus franchissent à peine les limites permises pour le porter. II faut comprendre qu'il s'agit non pas d'une réglementation mais d'une suggestion émise par l'industrie elle-même d'utiliser un tel logo d'identification. »
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