Une 6e génération sous le signe du progrès
Nous en sommes donc à la 6e génération de la 911, un coupé haute performance qui a posé des jalons tout au long de son parcours pour devenir, peut-être, la voiture sport la plus emblématique et reconnaissable de l’histoire. En effet, plus de 700 000 exemplaires ont trouvé preneurs, dont 80 % peuvent toujours prendre la route en toute légalité.
Alors que la nouvelle 911 se conforme à la taille et la forme de ses ancêtres, son empattement a gagné 100 mm. Pour ce faire, les ingénieurs ont avancé les roues avant de 30 mm et reculé les roues arrière de 70 mm par rapport au centre de la voiture.
Ce gain a permis d’étendre l’habitacle de la 911, et même si la banquette arrière relève toujours d’un instrument de torture, la douleur qu’elle inflige s’en trouve légèrement atténuée. En plus d’allonger l’empattement, les ingénieurs de Porsche ont élargi la voie avant de 50 mm afin de rehausser la tenue de route… on ne peut pas dire que c’était nécessaire! En effet, on a toujours respecté, voire idolâtré, la 911 pour son mordant en virage et ses prouesses sidérantes en piste.
En piste, justement
Notre introduction à la nouvelle cuvée a compris de nombreux tours sur un rapide circuit d’autocross créé spécialement pour l’événement. Celui-ci a imposé une évidence : la 911 est exceptionnellement maniable, mais ridiculement rapide sur le slalom.
Or, son indulgence envers les conducteurs un brin trop exubérants m’a simplement époustouflé. Par pure bonté d’âme, elle empêchait les pilotes de partir en vrille quand ils attaquaient une épingle avec trop de ferveur. Le filet de sécurité électronique permettait des embardées grisantes sans qu’on perde complètement la boule.
Même si je n’ai jamais entièrement muselé la nounou électronique, j’ai quand même utilisé le mode Sport Plus, qui raffermit la suspension et reconfigure les gaz, question de me laisser emporter un peu en virage.
Les performances de la Carrera S m’ont impressionné tout au long de cet essai en piste. Malgré ses immenses réserves de puissance et de couple, la voiture s’est avérée prévisible et calme, même quand moi je ne l’étais pas. Et rapide… outrageusement rapide.
Nous en sommes donc à la 6e génération de la 911, un coupé haute performance qui a posé des jalons tout au long de son parcours pour devenir, peut-être, la voiture sport la plus emblématique et reconnaissable de l’histoire. En effet, plus de 700 000 exemplaires ont trouvé preneurs, dont 80 % peuvent toujours prendre la route en toute légalité.
Alors que la nouvelle 911 se conforme à la taille et la forme de ses ancêtres, son empattement a gagné 100 mm. Pour ce faire, les ingénieurs ont avancé les roues avant de 30 mm et reculé les roues arrière de 70 mm par rapport au centre de la voiture.
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| Alors que la nouvelle 911 se conforme à la taille et la forme de ses ancêtres, son empattement a gagné 100 mm. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
Ce gain a permis d’étendre l’habitacle de la 911, et même si la banquette arrière relève toujours d’un instrument de torture, la douleur qu’elle inflige s’en trouve légèrement atténuée. En plus d’allonger l’empattement, les ingénieurs de Porsche ont élargi la voie avant de 50 mm afin de rehausser la tenue de route… on ne peut pas dire que c’était nécessaire! En effet, on a toujours respecté, voire idolâtré, la 911 pour son mordant en virage et ses prouesses sidérantes en piste.
En piste, justement
Notre introduction à la nouvelle cuvée a compris de nombreux tours sur un rapide circuit d’autocross créé spécialement pour l’événement. Celui-ci a imposé une évidence : la 911 est exceptionnellement maniable, mais ridiculement rapide sur le slalom.
Or, son indulgence envers les conducteurs un brin trop exubérants m’a simplement époustouflé. Par pure bonté d’âme, elle empêchait les pilotes de partir en vrille quand ils attaquaient une épingle avec trop de ferveur. Le filet de sécurité électronique permettait des embardées grisantes sans qu’on perde complètement la boule.
Même si je n’ai jamais entièrement muselé la nounou électronique, j’ai quand même utilisé le mode Sport Plus, qui raffermit la suspension et reconfigure les gaz, question de me laisser emporter un peu en virage.
Les performances de la Carrera S m’ont impressionné tout au long de cet essai en piste. Malgré ses immenses réserves de puissance et de couple, la voiture s’est avérée prévisible et calme, même quand moi je ne l’étais pas. Et rapide… outrageusement rapide.
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| Les performances de la Carrera S m’ont impressionné tout au long de cet essai en piste. (Photo: Porsche) |