La dernière partie de la performance mais non la moindre s’avère la tenue de route. Jamais je n’ai roulé à bord d’une voiture qui colle autant à la route. Je ne parle pas ici de cette adhérence superficielle que nous associons à une suspension très rigide, mais bien de pneus hyper mordants qui ne lâchent jamais la chaussée. En fait, j’avais l’impression qu’une pieuvre géante enroulait ses huit tentacules autour de la GT3 pour l’entraîner dans un abysse. Même les ondulations ou le sable éparpillé ne pouvaient venir à bout de son adhérence. Ici, pas de sous-virage.
J’ai découvert tout cela avec l’aide d’un collègue. Pour maximiser notre temps d’essai, nous nous sommes échangé une GT3 et une Turbo S sur une route étroite et sinueuse près du Quail. La malchance du vendredi 13 nous a épargnés; aucun véhicule lent ne se trouvait sur notre chemin.
Je me suis tout de suite senti à l’aise au volant. La différence avec la Turbo S m’a frappé lorsque j’ai pris cette dernière pour revenir au point de départ. Le museau semblait presque penser par lui-même, me permettant de foncer plus rapidement et plus ardemment dans les virages. Voilà comment la GT3 se place dans une classe à part.
Je le répète, ce n’est pas l’adhérence qui manque. Les roues avant de 19x8,5 pouces chaussées de pneus 235/35ZR19 m’obéissaient au doigt et à l’œil dès que je tournais le volant — sans aucun délai. S’attaquer à une série de courbes rapides et prononcées ne semble même pas énerver la GT3, dont les limites s’avèrent nettement supérieures aux miennes. À quelques occasions, j’ai dû faire appel à 85 % de mes habiletés de pilote, alors que la voiture, elle, a gardé son sang-froid et sa grande maîtrise. Tout simplement ÉPIQUE!
L’habitacle de cette Porsche n’entend pas à rire non plus : des sièges incroyables, une position de conduite parfaite et du suède alcantara à souhait. On retrouve bien un système de navigation avec radio satellite, mais quel mordu du volant s’en servira? Le design extérieur, d’autre part, séduit dès le premier regard. Les roues, l’aileron arrière et le faciès distinctif créent tous ensemble une allure de voiture exotique terriblement rapide.
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| Jamais je n’ai roulé à bord d’une voiture qui colle autant à la route. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |
J’ai découvert tout cela avec l’aide d’un collègue. Pour maximiser notre temps d’essai, nous nous sommes échangé une GT3 et une Turbo S sur une route étroite et sinueuse près du Quail. La malchance du vendredi 13 nous a épargnés; aucun véhicule lent ne se trouvait sur notre chemin.
Je me suis tout de suite senti à l’aise au volant. La différence avec la Turbo S m’a frappé lorsque j’ai pris cette dernière pour revenir au point de départ. Le museau semblait presque penser par lui-même, me permettant de foncer plus rapidement et plus ardemment dans les virages. Voilà comment la GT3 se place dans une classe à part.
Je le répète, ce n’est pas l’adhérence qui manque. Les roues avant de 19x8,5 pouces chaussées de pneus 235/35ZR19 m’obéissaient au doigt et à l’œil dès que je tournais le volant — sans aucun délai. S’attaquer à une série de courbes rapides et prononcées ne semble même pas énerver la GT3, dont les limites s’avèrent nettement supérieures aux miennes. À quelques occasions, j’ai dû faire appel à 85 % de mes habiletés de pilote, alors que la voiture, elle, a gardé son sang-froid et sa grande maîtrise. Tout simplement ÉPIQUE!
L’habitacle de cette Porsche n’entend pas à rire non plus : des sièges incroyables, une position de conduite parfaite et du suède alcantara à souhait. On retrouve bien un système de navigation avec radio satellite, mais quel mordu du volant s’en servira? Le design extérieur, d’autre part, séduit dès le premier regard. Les roues, l’aileron arrière et le faciès distinctif créent tous ensemble une allure de voiture exotique terriblement rapide.
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| L’habitacle de cette Porsche n’entend pas à rire non plus : des sièges incroyables, une position de conduite parfaite et du suède alcantara à souhait. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |