Il est vrai aussi que la version vert olive que je conduisais attirait autant les regards par sa forme que par sa couleur, mais sans conteste, le Cayenne a une forme qui plaît, autant que ses soeurs malgré sa relative discrétion.
Quant à l'intérieur, il est aussi raffiné qu'on pourrait le souhaiter. Les matériaux (des cuirs fins), les couleurs (dans mon cas un sable orangé tout à fait spectaculaire) et la finition sans aucun reproche ne font que confirmer la position de Porsche au coeur même des meneurs au chapitre de la qualité de construction.
L'espace y est aussi abondant, bien que l'accès à bord soit un peu ardu pour les personnes de petite taille. Mais le dégagement, tant à l'avant qu'à l'arrière, nous donne une fois installé tout le confort voulu.
Seul bémol, et il est de taille, les commandes du tableau de bord des Porsche ne sont pas tout à fait un modèle de simplicité. Les boutons sont minuscules, et parfois difficiles d'accès. Mais il s'agit d'un petit prix à payer pour ce genre de confort.
Sur la route
La vraie route pour s'acheter une Porsche, qu'elle qu'en soit la forme, c'est le plaisir de conduite. Une règle qui n'échappe pas au Cayenne, même dans sa version la plus timide. D'entrée de jeu, un utilitaire sport doté d'une transmission manuelle six vitesses dispose déjà d'un avantage en matière de sportivité. Et, corrigez-moi si je me trompe, mais il est le seul de sa catégorie à offrir ce type de boîte, favorisant un meilleur contrôle et un plaisir sans équivoque.
Ajoutez-y une direction extrêmement précise, et des suspensions capables de tenir la route dans des virages, disons, plus appuyés, et vous aurez un utilitaire sport tout à fait digne de ce nom. Surtout si vous y ajoutez un rouage intégral non négligeable et tout à fait capable de se sortir des plus mauvais pas.
Avouons tout de même que l'accélération n'est pas tout à fait à la hauteur, laissant pas mal de temps au pilote pour se rendre à destination. En fait, un délai s'impose entre l'accélération elle-même et le vrai départ, ce qui devient un peu agressant. Même la pédale de frein demande un peu de temps avant d'obtenir une réponse. Mais une fois rendue, elle freine toutefois avec une efficacité remarquable.
Cher le Cayenne.. oui et non. Oui, si vous rêvez d'un petit utilitaire sport. Mais non si vous songez ajouter à votre garage personnel le nom de Porsche. Et avouons-le, le Cayenne mérite vraiment son appartenance à cette distinguée famille.
photo:Matthieu Lambert
Quant à l'intérieur, il est aussi raffiné qu'on pourrait le souhaiter. Les matériaux (des cuirs fins), les couleurs (dans mon cas un sable orangé tout à fait spectaculaire) et la finition sans aucun reproche ne font que confirmer la position de Porsche au coeur même des meneurs au chapitre de la qualité de construction.
L'espace y est aussi abondant, bien que l'accès à bord soit un peu ardu pour les personnes de petite taille. Mais le dégagement, tant à l'avant qu'à l'arrière, nous donne une fois installé tout le confort voulu.
Seul bémol, et il est de taille, les commandes du tableau de bord des Porsche ne sont pas tout à fait un modèle de simplicité. Les boutons sont minuscules, et parfois difficiles d'accès. Mais il s'agit d'un petit prix à payer pour ce genre de confort.
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| Les matériaux (des cuirs fins), les couleurs (dans mon cas un sable orangé tout à fait spectaculaire). |
Sur la route
La vraie route pour s'acheter une Porsche, qu'elle qu'en soit la forme, c'est le plaisir de conduite. Une règle qui n'échappe pas au Cayenne, même dans sa version la plus timide. D'entrée de jeu, un utilitaire sport doté d'une transmission manuelle six vitesses dispose déjà d'un avantage en matière de sportivité. Et, corrigez-moi si je me trompe, mais il est le seul de sa catégorie à offrir ce type de boîte, favorisant un meilleur contrôle et un plaisir sans équivoque.
Ajoutez-y une direction extrêmement précise, et des suspensions capables de tenir la route dans des virages, disons, plus appuyés, et vous aurez un utilitaire sport tout à fait digne de ce nom. Surtout si vous y ajoutez un rouage intégral non négligeable et tout à fait capable de se sortir des plus mauvais pas.
Avouons tout de même que l'accélération n'est pas tout à fait à la hauteur, laissant pas mal de temps au pilote pour se rendre à destination. En fait, un délai s'impose entre l'accélération elle-même et le vrai départ, ce qui devient un peu agressant. Même la pédale de frein demande un peu de temps avant d'obtenir une réponse. Mais une fois rendue, elle freine toutefois avec une efficacité remarquable.
Cher le Cayenne.. oui et non. Oui, si vous rêvez d'un petit utilitaire sport. Mais non si vous songez ajouter à votre garage personnel le nom de Porsche. Et avouons-le, le Cayenne mérite vraiment son appartenance à cette distinguée famille.
photo:Matthieu Lambert
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