Ce qui est remarquable, c’est que pendant tout ce temps, le son du moteur ne devient jamais envahissant. Les deux turbocompresseurs se font discrets à l’échappement, bien qu’un beau hurlement se fasse entendre à haut régime. Certains conducteurs aimeraient sans doute une sonorité plus féroce et étoffée mais, dans les faits, cette version Turbo S est plutôt experte dans l’art de livrer un rendement du tonnerre sans le bruit de la foudre.
Bien sûr, avec une bête aussi puissante, il est toujours plus prudent de modérer l’usage de la pédale à gaz. Si vous avez à dépasser des automobilistes plus lents, le Cayenne Turbo S filera au devant sans le moindre effort et sans même rétrograder.
550 chevaux… avec du renfort
La force prodigieuse du grand Porsche est appuyée par d’incroyables freins qui ne se gênent pas pour serrer les dents, même avec une légère pression sur la pédale. Ils sont précis et très clairs quand vient le temps de communiquer au pilote ce qui se passe entre les pneus et la chaussée.
Il en va autrement de la direction, qui gagnerait à s’alourdir un peu. Le Cayenne est facile à stationner et à manœuvrer à basse vitesse, mais on le sent vague à plus haute vitesse. Même avec la suspension réglée au plus ferme, il peut paraître décontenancé en début de virage sec.
La tenue de route est impressionnante, par contre -- aucun roulis de caisse dans les courbes et une stabilité mordante en tout temps. On dirait que le Cayenne Turbo S n’est pas conscient de son gabarit.
Forme distinctive, détails subtils
Il ne fait pas de doute que son design attire l’attention sur la route, mais une inspection minutieuse est quand même nécessaire pour déceler les caractéristiques uniques à ce modèle haut de gamme.
Les énormes étriers de freins de couleur rouge en sont une, tout comme les prises d’air agrandies à l’avant. On retrouve de plus un becquet intégré au hayon et quatre gigantesques embouts d’échappement qui dépassent d’environ un pouce du pare-chocs. Enfin, le Cayenne Turbo S est probablement le seul véhicule que vous allez voir avec un attelage de remorque qui sort du diffuseur arrière.
Saurez-vous vous contenir?
Si vous parvenez à faire fi du couple dévastateur et à conduire paisiblement, vous trouverez que ce Cayenne est étonnamment relaxant. J’ajouterais confortable, spacieux et même serein. Les sièges sport individuels à l’arrière se rabattent à plat pour accueillir de gros colis et, en général, tous les équipements de série qu’on retrouve dans un VUS de luxe sont inclus dans ce modèle.
La consommation d’essence moyenne devrait se situer à 14,5 L/100 km si vous êtes sage au volant. En revanche, si vous avez un penchant pour les décollages en trombe et une dépendance à l’adrénaline, votre facture à la pompe sera salée, d’autant plus qu’on parle d’essence super. C’est le prix à payer pour être capable de mouvoir 5000 livres et plus d’ingénierie allemande aussi rapidement.
Sachez toutefois que les sacrifices sont minimes, voire inexistants, en conduite modérée. D’ailleurs, ce monstre de performance est assez confortable et accommodant pour un usage familial. Combien de coupés sport offrant des sensations similaires peuvent en dire autant?
Bien sûr, je n’ai pas encore mentionné le coût du Porsche Cayenne Turbo S 2009. Préparez-vous à un choc : 150 400 $. Certes, si vous n’avez pas besoin de rouler plus vite que tous les autres VUS de la planète, vous serez ravi d’apprendre qu’un Cayenne de base se vend environ trois fois moins cher.
photo:Justin Pritchard
Bien sûr, avec une bête aussi puissante, il est toujours plus prudent de modérer l’usage de la pédale à gaz. Si vous avez à dépasser des automobilistes plus lents, le Cayenne Turbo S filera au devant sans le moindre effort et sans même rétrograder.
550 chevaux… avec du renfort
La force prodigieuse du grand Porsche est appuyée par d’incroyables freins qui ne se gênent pas pour serrer les dents, même avec une légère pression sur la pédale. Ils sont précis et très clairs quand vient le temps de communiquer au pilote ce qui se passe entre les pneus et la chaussée.
Il en va autrement de la direction, qui gagnerait à s’alourdir un peu. Le Cayenne est facile à stationner et à manœuvrer à basse vitesse, mais on le sent vague à plus haute vitesse. Même avec la suspension réglée au plus ferme, il peut paraître décontenancé en début de virage sec.
La tenue de route est impressionnante, par contre -- aucun roulis de caisse dans les courbes et une stabilité mordante en tout temps. On dirait que le Cayenne Turbo S n’est pas conscient de son gabarit.
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| La consommation d’essence moyenne devrait se situer à 14,5 L/100 km si vous êtes sage au volant. |
Forme distinctive, détails subtils
Il ne fait pas de doute que son design attire l’attention sur la route, mais une inspection minutieuse est quand même nécessaire pour déceler les caractéristiques uniques à ce modèle haut de gamme.
Les énormes étriers de freins de couleur rouge en sont une, tout comme les prises d’air agrandies à l’avant. On retrouve de plus un becquet intégré au hayon et quatre gigantesques embouts d’échappement qui dépassent d’environ un pouce du pare-chocs. Enfin, le Cayenne Turbo S est probablement le seul véhicule que vous allez voir avec un attelage de remorque qui sort du diffuseur arrière.
Saurez-vous vous contenir?
Si vous parvenez à faire fi du couple dévastateur et à conduire paisiblement, vous trouverez que ce Cayenne est étonnamment relaxant. J’ajouterais confortable, spacieux et même serein. Les sièges sport individuels à l’arrière se rabattent à plat pour accueillir de gros colis et, en général, tous les équipements de série qu’on retrouve dans un VUS de luxe sont inclus dans ce modèle.
La consommation d’essence moyenne devrait se situer à 14,5 L/100 km si vous êtes sage au volant. En revanche, si vous avez un penchant pour les décollages en trombe et une dépendance à l’adrénaline, votre facture à la pompe sera salée, d’autant plus qu’on parle d’essence super. C’est le prix à payer pour être capable de mouvoir 5000 livres et plus d’ingénierie allemande aussi rapidement.
Sachez toutefois que les sacrifices sont minimes, voire inexistants, en conduite modérée. D’ailleurs, ce monstre de performance est assez confortable et accommodant pour un usage familial. Combien de coupés sport offrant des sensations similaires peuvent en dire autant?
Bien sûr, je n’ai pas encore mentionné le coût du Porsche Cayenne Turbo S 2009. Préparez-vous à un choc : 150 400 $. Certes, si vous n’avez pas besoin de rouler plus vite que tous les autres VUS de la planète, vous serez ravi d’apprendre qu’un Cayenne de base se vend environ trois fois moins cher.
photo:Justin Pritchard
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