Le volant, d'un bon diamètre, se règle en hauteur et en profondeur. Le rangement est minimal, et l'on oubliera l'audio car la faible insonorisation et la sonorité du moteur ne permettent pas d'écouter de la musique. L'insonorisation de la Cayman de base est meilleure à cet égard. De plus, il faut compter sur le bruit continu de la ventilation, essentielle pour garder l'habitacle confortable.
En raison de son dessin, la Cayman S demande une attention particulière au chapitre de la visibilité : optez pour l'essuie-glace arrière afin de dégager le hayon quand il pleut abondamment. La vue aux trois quarts arrière demande un second regard pour dépasser, et les rétroviseurs se salissent rapidement. Le pilier A (avant) demande également de tendre le cou pour s'engager dans une intersection.
Solides performances
Sans aucun doute, l'un des points forts de la Cayman S, le moteur, accouplé à la boîte manuelle à 6 rapports, fournit des accélérations et des temps de dépassement des plus sûrs : 0 à 100 km/h sous les 7 secondes sans chercher à griller l'embrayage. Au chapitre des dépassements, j'ai été étonné de ravir près d'une seconde en utilisant les deuxième et troisième rapports plutôt que le troisième rapport seulement (4,2 secondes contre 5,1).
Les étriers de frein de la Cayman S stoppent ce bolide en 30 mètres et des poussières de 100 à 0 km/h, ce qui est excellent. Quant à la consommation, bravo : j'ai obtenu une moyenne de 11,8 litres aux 100 kilomètres. La boîte se manie merveilleusement bien : le couple du moteur permet de démarrer sur le deuxième rapport.
Collante
Si la Cayman S se faufile raisonnablement bien en ville, son confort est minimaliste dans nos rues urbaines. On apprécie cette sportive quand on roule hors de la ville. C'est sur des routes secondaires ou sur les autoroutes que cette Porsche prend vie. Si vous devez utiliser une Cayman pour aller au boulot, choisissez alors la Cayman de base, plus confortable et plus civilisée au chapitre de la suspension.
Les systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité permettent de bien travailler et laissent au pilote une bonne latitude. On obtient ainsi un bel équilibre de conduite selon les circonstances ou les intentions. On sacrifie le confort pour le plaisir pur. Les Michelin Pilot font un excellent boulot.
Conduite avant tout
Avec la Cayman S, le plaisir de conduire passe avant le confort et les commodités. Pour en tirer le meilleur, il faut aller rouler sur un circuit.
photo:Amyot Bachand
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| Le pilote peut compter sur une instrumentation complète. |
En raison de son dessin, la Cayman S demande une attention particulière au chapitre de la visibilité : optez pour l'essuie-glace arrière afin de dégager le hayon quand il pleut abondamment. La vue aux trois quarts arrière demande un second regard pour dépasser, et les rétroviseurs se salissent rapidement. Le pilier A (avant) demande également de tendre le cou pour s'engager dans une intersection.
Solides performances
Sans aucun doute, l'un des points forts de la Cayman S, le moteur, accouplé à la boîte manuelle à 6 rapports, fournit des accélérations et des temps de dépassement des plus sûrs : 0 à 100 km/h sous les 7 secondes sans chercher à griller l'embrayage. Au chapitre des dépassements, j'ai été étonné de ravir près d'une seconde en utilisant les deuxième et troisième rapports plutôt que le troisième rapport seulement (4,2 secondes contre 5,1).
Les étriers de frein de la Cayman S stoppent ce bolide en 30 mètres et des poussières de 100 à 0 km/h, ce qui est excellent. Quant à la consommation, bravo : j'ai obtenu une moyenne de 11,8 litres aux 100 kilomètres. La boîte se manie merveilleusement bien : le couple du moteur permet de démarrer sur le deuxième rapport.
Collante
Si la Cayman S se faufile raisonnablement bien en ville, son confort est minimaliste dans nos rues urbaines. On apprécie cette sportive quand on roule hors de la ville. C'est sur des routes secondaires ou sur les autoroutes que cette Porsche prend vie. Si vous devez utiliser une Cayman pour aller au boulot, choisissez alors la Cayman de base, plus confortable et plus civilisée au chapitre de la suspension.
Les systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité permettent de bien travailler et laissent au pilote une bonne latitude. On obtient ainsi un bel équilibre de conduite selon les circonstances ou les intentions. On sacrifie le confort pour le plaisir pur. Les Michelin Pilot font un excellent boulot.
Conduite avant tout
Avec la Cayman S, le plaisir de conduire passe avant le confort et les commodités. Pour en tirer le meilleur, il faut aller rouler sur un circuit.
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| C'est sur des routes secondaires ou sur les autoroutes que cette Porsche prend vie. |
photo:Amyot Bachand
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