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Porsche Panamera V6 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Une tendance brillante
La console centrale se veut particulièrement attrayante avec sa multitude de boutons, tous relativement faciles à manipuler. Porsche a résisté à la tentation d'inclure une commande centralisée en faveur de simples touches magnifiquement intégrées. Je parie que vous trouverez l'idée si rafraîchissante que vous finirez par souhaiter des vitres manuelles ou encore écouter la radio AM pour agrémenter le tout!

Le V6 de 3,6 litres de Porsche génère ici 300 chevaux et 295 livres-pied de couple. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Personnellement, le siège du conducteur représente mon château fort, mais j'ai quand même pris la peine de m'asseoir à l'arrière pendant un certain temps et je n'ai pas du tout trouvé l'expérience douloureuse. Peu importe où l'on s'assoit, on peut compter sur un baquet individuel adéquat, c'est-à-dire qui enveloppe et soutient efficacement le corps.

V6 velouté
Bien qu'il ne rugisse pas autant que le V8, le V6 de 3,6 litres de Porsche génère ici 300 chevaux et 295 livres-pied de couple. Qu'importe si la G37 du voisin libère 30 chevaux de plus? À moins de participer à des courses d'accélération sur circuit, le chrono de 6,3 secondes pour compléter le 0-100 km/h convient amplement pour rendre la conduite inspirante. De plus, cette Porsche exploite la transmission PDK à double embrayage comptant sept rapports, qui figure parmi les plus compétentes et gratifiantes du genre.

N'allez pas croire non plus qu'un V6 ne peut atteindre le même niveau de raffinement qu'un V8. Le six-cylindres de la Panamera 2011 se révèle à ce point doux et onctueux qu'on jurerait qu'il a été trempé dans le beurre, tartiné de crème fouettée et garni de caramel fondu avant d'être enveloppé dans du velours. J'exagère à peine.

On ne peut en dire autant du roulement, par contre. Il s'agit d'une Porsche, après tout! La Panamera se concentre principalement sur les accélérations vives et les virages agressifs dépourvus de roulis de caisse. Ceci dit, seule la plus endommagée des chaussées ébranlera son calme. Pour le summum de l'absorption des chocs, tournez-vous vers une Classe S.

Du point de vue du conducteur, qui bénéficie du même poste de pilotage que dans la 911, la direction et les freins n'arrivent qu'une très légère coche en dessous du légendaire coupé en termes de performance. Le gabarit accru se fait à peine sentir et la manœuvrabilité demeure bonne. En revanche, la visibilité se voit compromise par la ligne de toit arrière plongeante.

La Panamera se concentre principalement sur les accélérations vives et les virages agressifs dépourvus de roulis de caisse. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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