Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Publicités du Super Bowl LV : un ton très différent

Bruce Springsteen | Photo : Jeep
Le meilleur taux d'intérêt
Daniel Rufiange
GM a été la seule à miser sur l’humour avec ses publicités, mais la chose a été faite avec brio

Chaque année, on se plaît à analyser les différentes publicités qui nous sont proposées dans le cadre de la présentation du Super Bowl, la grande fête sportive américaine. Bien sûr, dans le cas qui nous intéresse, notre attention se porte vers les réclames des constructeurs.

Généralement, on n’a pas trop de difficultés à en répertorier une dizaine. Cependant, cette année, en raison de la pandémie et de l’incertitude qui planait sur la présentation de l’événement, on a eu droit à cinq publicités directement reliées aux fabricants. Du nombre, quatre étaient l’œuvre de marques américaines, la cinquième d’une firme drôlement impliquée aux États-Unis.

L’électrification, l’espoir et la reconnaissance étaient au menu. Voyons ça en bref.

Voici Shopicar ! Tous les modèles de l’année et toutes les promotions en cours.

|

C’est GM qui a mené le bal avec deux publicités. La première mettait en vedette l’acteur Will Ferrell qui lance un cri de ralliement afin que les États-Unis rattrapent la Norvège en matière de ventes de véhicules électriques. La réclame, plutôt amusante, nous fait voir le futur Cadillac Lyriq, ainsi que GMC Hummer EV.

|

On revoit Cadillac dans une deuxième publicité, brillante, qui offre un clin d’œil au classique de Tim Burton, Edward Scissorhands (Edward aux mains d’argent). Elle nous fait voir son fils, en fait, aux prises avec les mêmes défis que son père, ce qui l’empêche, notamment, de conduire un véhicule… sauf un Cadillac Lyriq équipé du système de conduite autonome Super Cruise. Un flash plutôt réussi.

Ford, de son côté, y est allé d’un hommage aux travailleurs de la santé avec une vidéo nous montrant des Américains réaliser des tâches quotidiennes en temps de pandémie. Avec la voie de Brian Cranston (Walter White de la série Breaking Bad), le message avait une portée intéressante et misait fortement sur la fibre patriotique américaine.

|

Même approche chez Jeep qui a joué la carte de la réunification (Re-United States) des États-Unis, constatant à quel point la dernière année avait été génératrice de division au sein de la nation américaine. Pour l’occasion, on aperçoit Bruce Springsteen, l’icône du rock américain, au volant d’un vieux Jeep, un autre symbole américain très fort et qui rejoint des citoyens de toutes allégeances.

|

Enfin, nous vous en faisions part vendredi, Toyota y est allé d’une publicité sans véhicule neuf (comme Ford et Jeep). L’accent était plutôt mis sur le rôle du constructeur comme commanditaire des équipes olympique et paralympique américaines.

|

Un ton très différent, donc, en cette période on ne peut plus différente. Ce dernier était juste, toutefois, en espérant qu’au Super Bowl LVI de 2022, nous aurons droit à un certain retour à la normalité.

Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque