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Rencontre avec Raphaël Lessard : les débuts professionnels

Première victoire de Raphaël Lessard aux États-Unis, en 2016 | Photo : Auto123
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Daniel Rufiange

À voir aussi : Rencontre avec Raphaël Lessard : l’ascension d’un prodige

Cette semaine, nous vous présentons une série d’articles mettant en vedette Raphaël Lessard, le jeune pilote québécois qui va entreprendre, vendredi prochain, sa deuxième saison complète dans la série des camionnettes NASCAR Camping World aux États-Unis.

Hier, nous avons fait connaissance avec lui et vu de quelle façon il s’est retrouvé derrière le volant d’une voiture de course, et ce, à un très jeune âge. Aujourd’hui, on jette un coup d’œil à ses premières années professionnelles.

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2013 et 2014

Nous avons vu hier que le jour de ses 12 ans en 2013, Raphaël signait sa première victoire en course automobile. Toujours la même année, il devient le plus jeune pilote de l’histoire à prendre part à des épreuves de la série Sportsman Québec. En 2014, il prend part à cette dernière en compagnie de son père qui va l’épauler et l’aider à développer son pilotage. Il termine la saison en 2e place au classement des recrues et il se positionne 10e au général.

Père et fils Lessard sur la piste, en 2014
Père et fils Lessard sur la piste, en 2014 | Photo : Auto123 (gracieuseté Raphaël Lessard)

A-t-on besoin de rappeler que l’été 2014 est celui où Raphaël a fêté ses 13 ans ? L’année 2014 est aussi celle où le kid s’est installé pour la première fois au volant d’une voiture Super Late Model. La table était mise pour la prochaine campagne.

2015

En route vers ses 14 ans, Raphaël est alors inscrit à la série PASS North (PASS = Pro All Star Series) qui se déroule dans le nord-est des États-Unis. Il doit alors relever un nouveau défi, soit celui d’apprendre l’anglais. À Saint-Joseph-de-Beauce, disons que les chances de le pratiquer sont plus rares. Cela donne lieu à des situations cocasses, car son éclaireur lors des courses doit effectuer la traduction en temps réel avec le chef d’équipe. « Les gars se demandaient vraiment de quoi on parlait sur les ondes radio. C’en était drôle, mais ce n’était pas évident, car tout se passe tellement rapidement que prendre le temps de tout traduire nuisait. »

N’empêche, Raphaël utilise un langage que tout le monde reconnaît ; la vitesse. En fait, comme à ses premières épreuves, il trouve le moyen de se faire remarquer. Un de ceux qui le remarquent est David Gilliland, lui-même pilote NASCAR. C’est en fait l’agent Robert Desrosiers, celui-là même qui a guidé la destinée de Patrick Carpentier lors de son passage en NASCAR, qui a parlé de Raphaël à David Gilliland. En bout de piste, ce dernier lui offre le volant pour les quatre dernières courses de la saison où Raphaël termine trois fois dans le top 10. Une fois de plus, la table était mise pour la prochaine saison.

Première victoire de Raphaël Lessard aux États-Unis, 2016
Première victoire de Raphaël Lessard aux États-Unis, 2016 | Photo : Auto123 (gracieuseté Raphaël Lessard)

2016

L’année 2016 sera la première vraiment déterminante pour le jeune pilote. Il participe au championnat de la série CARS, toujours au volant de voitures dites Super Late Model appartenant à l’écurie de David Gilliland. Cette fois, il remporte 4 des 10 épreuves du calendrier, termine 8 fois parmi le top 5, 9 fois dans le top 10. Tout cela lui permet de mettre la main sur le titre. Il devient du coup le plus jeune pilote canadien à être couronné champion d’une série d’importance aux États-Unis.

Raphaël Lessard, champion de la série CARS, 2016
Raphaël Lessard, champion de la série CARS, 2016 | Photo : Auto123 (gracieuseté Raphaël Lessard)
Raphaël Lessard, champion de la série CARS, 2016, fig. 2
Raphaël Lessard, champion de la série CARS, 2016, fig. 2 | Photo : Auto123 (gracieuseté Raphaël Lessard)

Tout ça pour l’été de ses 15 ans. Sauf que là, les choses deviennent plus sérieuses, car c’est Toyota qui s’intéresse au jeune homme. La firme japonaise le signe et l’intègre au sein de son programme de développement de talents de la division TRD (Toyota Racing Development). Il devient le premier Canadien à être recruté par ce programme.

Et lors de cette saison 2016, un certain Kyle Busch, double champion dans la grande série NASCAR, a Raphaël à l’œil. Les choses commencent alors à devenir vraiment intéressantes pour le Beauceron.

Demain, les années 2017 à 2019 et la relation avec Kyle Busch.

Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque