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| De la Phantom émane une aura de luxe et d'opulence. |
Avant d'aller plus loin, précisons que je ne fais pas et ne ferai probablement jamais partie de la clientèle ciblée par les dirigeants de Rolls-Royce du Canada. En effet, le profil actuel de l'acheteur type est assez distinct : propriétaire d'entreprise, de quatre à huit voitures, il gère un budget de dépenses de plusieurs millions de dollars.
Mais la grande surprise ne vient pas de là. Après tout, pour une voiture de près de 500 000 $, on ne s'attendait pas à autre chose. Non, la véritable surprise, c'est que, dans 95 % des cas, en Amérique tout au moins, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui prennent le volant de leur aristocratique véhicule. Pas de chauffeur, pas de valet, Monsieur conduira lui-même !
Là, tout n'est qu'ordre et beauté....
Luxe, calme et volupté, disait le poète. C'est essentiellement le thème qu'on reprend dans chacune des Rolls-Royce Phantom. On ne discute évidemment pas longtemps du design de la voiture. Ses dimensions excessives (229 pouces, soit près de 6 mètres de longueur, par 78 pouces ou 2 mètres de largeur) sont suffisantes pour lui permettre de s'imposer. Et comme le design n'a pour ainsi dire presque jamais changé, conservant son allure monarchique avec sa calandre surdimensionnée, il n'y a que peu à ajouter.
Comme il fallait s'y attendre, la voiture attire les regards, et notre bref passage dans la ville de Laval a attiré l'attention de policiers qui, circulant en sens inverse toutes sirènes à fond, ont tout de même ralenti un peu pour apprécier.
Symbole par excellence de la Rolls, la figurine ailée sur le capot, baptisée Spirit of Ecstasy, continue d'être aussi présente. Elle dispose désormais de son propre système de sécurité destiné à éviter le vol; en effet il suffit de tenter de l'arracher pour qu'elle se dissimule d'elle-même dans le capot, déclenchant du même coup une alarme retentissante.
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| La statuette Spirit of Ecstasy, emblème de la marque, est munie d'un dispositif antivol. |