Dans la cabine, on peut presque dire le salon, tout est en place pour assurer le confort des passagers. Les tapis de cinq centimètres en laine d'agneau ornent le sol, tandis que du cachemire recouvre le plafond. Le cuir de veau recouvre les sièges, alors que des boiseries exotiques, taillées à la main comme il se doit, ornent le tableau de bord et le volant.
Modernisme de bon aloi
Malgré son allure un peu conservatrice, la Rolls-Royce Phantom jouit de quelques aspects technologiques de fine pointe : un système de navigation, par exemple, dissimulé dans les boiseries derrière l'horloge analogique; une caméra de recul et deux caméras de sécurité, dissimulées sous les pare-chocs avant et arrière, facilitent les manoeuvres de sortie de stationnement; et un imposant système multimédia, semblable au iDrive de BMW, placé au centre de la console, contrôle à la fois l'audio et la température.
Évidemment, les passagers arrière profitent du même confort que les autres et de sièges sans reproche; ils jouissent même d'un bouton qui permet de refermer sans effort et sans aide la portière suicide de l'arrière. Un parapluie de grande taille est habilement dissimulé dans la portière, ce qui évite à son propriétaire de se faire mouiller en cas de pluie. Un système de ventilation exclusif fait sécher le parapluie à l'intérieur de son rangement, le cas échéant.
Une sportive de taille
Étonnante surprise, malgré son poids de quelque 2500 kilos, la Rolls-Royce se montre agile et véloce. Une simple pression du pied fait vrombir le moteur V12 de 453 chevaux (il faut prêter l'oreille, cependant, car l'insonorisation de l'habitacle est sans faille). Le résultat ne se fait pas attendre : un 0 à 100 km/h en 5,9 secondes et un quart de mille en 14,2 secondes, malgré une boîte de vitesses automatique parfois lente. Étonnamment, la consommation atteint 14 litres aux 100 kilomètres sur la route et 21 en ville.
Mieux encore, les suspensions, conçues pour prodiguer un confort maximal, sont également capables de garder la masse du véhicule en place. Les changements de voies brusques à haute vitesse ne génèrent alors aucun transfert de poids, et la voiture demeure d'une grande neutralité. Même en arrêt brusque, un système d'antiplongée assure à la voiture une stabilité sans reproche. Seul le freinage semble un peu longuet, mais le contraire aurait été étonnant.
Conduire une telle voiture est évidemment une expérience unique, sans commune mesure avec une conduite régulière. Vous ai-je dit combien la vie de chroniqueur était difficile ?
Puissance du moteur
Matériaux raffinés
Tenue de route sans reproche
Boîte automatique lente
Freinage plutôt long
Coût des options
Consommation de carburant
Système multifonction complexe
photo:Philippe Champoux
Modernisme de bon aloi
Malgré son allure un peu conservatrice, la Rolls-Royce Phantom jouit de quelques aspects technologiques de fine pointe : un système de navigation, par exemple, dissimulé dans les boiseries derrière l'horloge analogique; une caméra de recul et deux caméras de sécurité, dissimulées sous les pare-chocs avant et arrière, facilitent les manoeuvres de sortie de stationnement; et un imposant système multimédia, semblable au iDrive de BMW, placé au centre de la console, contrôle à la fois l'audio et la température.
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| Les boiseries sont faites main. C'est aussi le cas de plusieurs autres items dans la voiture. |
Évidemment, les passagers arrière profitent du même confort que les autres et de sièges sans reproche; ils jouissent même d'un bouton qui permet de refermer sans effort et sans aide la portière suicide de l'arrière. Un parapluie de grande taille est habilement dissimulé dans la portière, ce qui évite à son propriétaire de se faire mouiller en cas de pluie. Un système de ventilation exclusif fait sécher le parapluie à l'intérieur de son rangement, le cas échéant.
Une sportive de taille
Étonnante surprise, malgré son poids de quelque 2500 kilos, la Rolls-Royce se montre agile et véloce. Une simple pression du pied fait vrombir le moteur V12 de 453 chevaux (il faut prêter l'oreille, cependant, car l'insonorisation de l'habitacle est sans faille). Le résultat ne se fait pas attendre : un 0 à 100 km/h en 5,9 secondes et un quart de mille en 14,2 secondes, malgré une boîte de vitesses automatique parfois lente. Étonnamment, la consommation atteint 14 litres aux 100 kilomètres sur la route et 21 en ville.
Mieux encore, les suspensions, conçues pour prodiguer un confort maximal, sont également capables de garder la masse du véhicule en place. Les changements de voies brusques à haute vitesse ne génèrent alors aucun transfert de poids, et la voiture demeure d'une grande neutralité. Même en arrêt brusque, un système d'antiplongée assure à la voiture une stabilité sans reproche. Seul le freinage semble un peu longuet, mais le contraire aurait été étonnant.
Conduire une telle voiture est évidemment une expérience unique, sans commune mesure avec une conduite régulière. Vous ai-je dit combien la vie de chroniqueur était difficile ?
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Matériaux raffinés
Tenue de route sans reproche
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Freinage plutôt long
Coût des options
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Consommation de carburant
Système multifonction complexe
photo:Philippe Champoux
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