CARROSSERIE
La série L propose comme configurations une berline et une familiale. La berline offre trois versions, la familiale, deux. La L200, avec son groupe électrique, offre un rapport qualité/prix très intéressant. On compte, en équipement de série, le climatiseur, le fauteuil du conducteur réglable en hauteur, les vitres électriques, les rétroviseurs chauffants réglables électriquement, le régulateur de vitesse et la chaîne audio à huit haut-parleurs avec DC. La version L100, exclusive à la berline, nous a semblé trop dénudée, tandis que la L300 offre un luxe comparable aux grandes berlines intermédiaires avec sa sellerie de cuir. Les familiales n'existent qu'en deux versions : SW200 et SW300. Les lignes des berlines de la série L sont sobres et fonctionnelles, alors que celles des familiales plaisent, car elles les font paraître plus longues et plus grandes.
MÉCANIQUE
On compte deux motorisations dans la série L : un surprenant quatre cylindres de 2,2 litres développant 135 chevaux équipe de série les L100, L200 et SW200 ; dans les deux premières, il est couplé à une transmission manuelle à cinq rapports, tandis que dans la SW200, on a droit à une transmission automatique à quatre rapports. Un V6 de 3 litres, en tandem avec une boîte automatique, équipe les versions L et SW300 de série.La suspension indépendante aux quatre roues jouit d'un réglage sportif dans les versions 300. Une combinaison de freins disques/tambours avec système ABS assure le freinage dans le cas des versions 100 et 200, tandis que la série 300 compte sur quatre freins à disque.
COMPORTEMENT
Nous avons essayé une berline L200 munie de la transmission automatique. Nous avons eu une agréable surprise. Le quatre cylindres se comportait comme un V6, quoiqu'un peu bruyant en accélération. Nous avons obtenu des temps de dépassement sous la barre des 8 secondes, temps que nous jugeons nécessaire pour effectuer un dépassement sûr. Dans les courbes serrées, la L200 accuse un certain roulis et du sous-virage, rien pour quitter la route cependant, seulement pour rappeler ses limites. Aux vitesses tolérées sur l'autoroute, cette Saturn reste posée et serait plus silencieuse avec de meilleurs pneus. Les Firestone, qui la chaussent, viennent déranger la quiétude des passagers. Le freinage se contrôle aisément, et les distances sont raisonnables. En ville, le moteur et la transmission travaillent en harmonie et permettent à la L200 de se faufiler et de suivre le courant.