smart connaît sa part de succès au Canada, mais les ventes stagnent en Europe

La Société ZAP a obtenu une franchise pour vendre la Smart Fortwo aux États-Unis. (Photo : DaimlerChrysler Canada)

Dans un communiqué, M. Alex Campbell, le porte-parole du distributeur basé à Santa Rosa en Californie, a mentionné que « si on regarde l'intérêt manifesté pour les voitures hybrides et la Mini Cooper, on constate qu'il y a ici une demande pour ces automobiles. »

Campbell a sans doute raison et s'il prouve que Smart a sa place aux États-Unis, DaimlerChrysler pourrait réviser ses plans.

Il semble même que la moindre augmentation des ventes favoriserait Smart actuellement, d'autant plus qu'une tierce partie comme ZAP peut faire face aux coût des ventes et de marketing. Si les minis voitures semblent avoir un potentiel pur au Canada

Le marché européen a baissé de régime depuis 2001 avec des ventes qui sont passée à 3,8 millions d'unités en baisse de 500 000. (Photo : Shawn Pisio, Canadian Auto Press)

et aux États-Unis, le marché européen a baissé de régime depuis 2001 avec des ventes qui sont passées à 3,8 millions d'unités en baisse de 500 000. Comment cela se fait-il? En fait, il s'agirait d'une histoire d'amour avec les minifourgonnettes compactes ou les mini-MPV comme on les appelle sur le vieux continent. Mazda est certaine que les Nord-Américains sauront apprécier ce type de véhicule spacieux et économique. Par conséquent, la firme japonaise commercialisera la version à 6 passagers de la Mazda 5 dès le printemps en Amérique du Nord.

L'histoire d'amour avec les minifourgonnettes compactes ou mini-MPV comme on les appelle sur le vieux continent, a sérieusement fait baisser le marché des petites voitures. (Photo : Shawn Pisio, Canadian Auto Press)

Par contre, smart n'a aucun véhicule de ce genre sur la planche à dessin même si une mini-MPV serait idéale pour la marque. Pour le moment, DCX demande à plus de concessionnaires européens de vendre la Smart en espérant augmenter la visibilité de ces petites voitures et par conséquent augmenter les ventes.

Une autre solution serait de développer plus de nouveaux modèles en suivant la stratégie du partenariat comme c'est le cas pour l'usine qui assemble la smart fortwo et la Mitsubishi Colt au Pays-Bas. Cela réduirait les coûts de développement et de production.

Quelle est la raison pour garder cette division de DaimlerChrysler? Selon Jurgen Schrempp, la branche Smart est nécessaire pour étaler la présence de la compagnie à travers l'Asie et les autres marchés émergeants. Cette philosophie ressemble dangereusement à celle qui a porté un dur coup à la relation avec Mitsubishi Motors qui enregistrait des pertes considérables. Cette fois-ci, DaimlerChrysler demeurera propriétaire à 100% de la marque smart au lieu de voir ses fonds engloutis par un partenaire qui ne lui appartenait qu'à 37,3% avant la restructuration de Mitsubishi.

Les récents succès de la division au Canada et les prévisions optimistes pour certaines juridictions des États-Unis devraient affermir la confiance à plus long terme. (Photo : Shawn Pisio, Canadian Auto Press)

Il est très concevable de voir un nouveau partenaire se présenter pour épauler Smart dans ces marché naissants et Schrempp semble examiner toutes les options. « Il est impératif que nous regardions toutes les possibilités pour rentabiliser la division smart » a-t-il ajouté. Paroles vagues, mais cela laisse entendre qu'il n'est pas le seul à y travailler.

Pour le moment, la smart fortwo se vend raisonnablement bien au Canada et pourrait faire de même dans certaines juridictions américaines grâce à ZAP. Si cela est insuffisant pour arrêter l'hémorragie, les récents succès de la division devraient consolider la confiance à plus long terme.