Or, en voulant privilégier les occupants, la compagnie a négligé l’espace de rangement. En fait, il est quasi inexistant. De plus, pour accommoder le toit rétractable du modèle cabriolet, le volume du coffre se trouve aussi très limité. On ne peut alors loger que quelques poches de nourriture pour chiens. Votre gros sac de golf? N’y pensez même pas!
Une drôle d’expérience
La capote souple et imperméable de la smart fortwo cabriolet se replie en deux étapes. Afin de pouvoir vraiment se sentir à l’air libre, une paire de rails servant de guides pour le toit accordéon doivent être retirés manuellement et rangés derrière le panneau intérieur du couvercle du coffre.
Si le soleil et les étoiles sont faciles à admirer avec le toit rétracté, il en va autrement des véhicules qui nous suivent. La visibilité arrière demeure considérablement affectée, alors il faut faire un sacrifice.
Je dois tout de même admettre que conduire une smart décapotable revêt un certain charme européen bien particulier. J’imagine que son assemblage en France ou son maigre moteur à trois cylindres ont quelque chose à voir là-dedans.
Puissance minimale
On dit que trop de puissance mène à des abus; si c’est vrai (et je le pense souvent), la smart n’a rien de la voiture qui entraînera des actes déraisonnables de la part de son conducteur. Développant un maximum de 71 chevaux, le moteur de 1,0 litre, positionné entre les roues arrière, est énormément limité dans ses capacités, en plus de manquer de raffinement et d’être compliqué à accéder. Il convient à la vocation essentiellement urbaine de la smart mais sans plus.
Où est la fougue au décollage? Je l’ignore. Cela dit, une fois que le régime grimpe, le minuscule moteur trouve l’énergie nécessaire pour mouvoir la voiture adéquatement, mais bien sûr sans jamais surpasser les attentes.
L’aspect le plus dérangeant côté performance est sans contredit le délai qui survient lorsque la boîte automatique à cinq rapports avec mode manuel décide d’embrayer, ce qu’elle fait un peu trop souvent. La perte de momentum qui en résulte peut parfois s’avérer très déconcertante.
Toutefois, comme plusieurs éléments singuliers de cette microvoiture, la transmission nous force à l’apprivoiser et à la considérer comme un ingrédient qui donne du cachet à la smart. La percevoir autrement ne fait qu’accroître la frustration au volant.
Belle manœuvrabilité
Je ne me suis jamais amusé à essayer de trouver des espaces de stationnement restreints auparavant, mais c’est ce qui s’est produit lors de mon essai routier de la smart fortwo cabriolet. J’aime comment cette demi-voiture peut se garer dans des demi-espaces; en tant que conducteur, ça nous rend fier.
J’aime également l’agilité digne d’un go-kart de la smart et sa rapidité à exécuter un 180 degrés. En contrepartie, son roulement sec et cahoteux devient fatigant sur les routes endommagées. Il va sans dire que la smart n’est donc pas une voiture de grand tourisme.
En résumé
La smart fortwo cabriolet édition limitée 3 a tout de la version régulière excepté la monotonie. Les couleurs et les textures sont joyeuses et vivantes, reflétant mieux le caractère insolite de la voiture et influençant l’humeur de ses occupants. Voilà qui est «smart».
photo:Rob Rothwell
La visibilité arrière demeure considérablement affectée, alors il faut faire un sacrifice. |
Une drôle d’expérience
La capote souple et imperméable de la smart fortwo cabriolet se replie en deux étapes. Afin de pouvoir vraiment se sentir à l’air libre, une paire de rails servant de guides pour le toit accordéon doivent être retirés manuellement et rangés derrière le panneau intérieur du couvercle du coffre.
Si le soleil et les étoiles sont faciles à admirer avec le toit rétracté, il en va autrement des véhicules qui nous suivent. La visibilité arrière demeure considérablement affectée, alors il faut faire un sacrifice.
Je dois tout de même admettre que conduire une smart décapotable revêt un certain charme européen bien particulier. J’imagine que son assemblage en France ou son maigre moteur à trois cylindres ont quelque chose à voir là-dedans.
Puissance minimale
On dit que trop de puissance mène à des abus; si c’est vrai (et je le pense souvent), la smart n’a rien de la voiture qui entraînera des actes déraisonnables de la part de son conducteur. Développant un maximum de 71 chevaux, le moteur de 1,0 litre, positionné entre les roues arrière, est énormément limité dans ses capacités, en plus de manquer de raffinement et d’être compliqué à accéder. Il convient à la vocation essentiellement urbaine de la smart mais sans plus.
Où est la fougue au décollage? Je l’ignore. Cela dit, une fois que le régime grimpe, le minuscule moteur trouve l’énergie nécessaire pour mouvoir la voiture adéquatement, mais bien sûr sans jamais surpasser les attentes.
L’aspect le plus dérangeant côté performance est sans contredit le délai qui survient lorsque la boîte automatique à cinq rapports avec mode manuel décide d’embrayer, ce qu’elle fait un peu trop souvent. La perte de momentum qui en résulte peut parfois s’avérer très déconcertante.
Toutefois, comme plusieurs éléments singuliers de cette microvoiture, la transmission nous force à l’apprivoiser et à la considérer comme un ingrédient qui donne du cachet à la smart. La percevoir autrement ne fait qu’accroître la frustration au volant.
Belle manœuvrabilité
Je ne me suis jamais amusé à essayer de trouver des espaces de stationnement restreints auparavant, mais c’est ce qui s’est produit lors de mon essai routier de la smart fortwo cabriolet. J’aime comment cette demi-voiture peut se garer dans des demi-espaces; en tant que conducteur, ça nous rend fier.
J’aime également l’agilité digne d’un go-kart de la smart et sa rapidité à exécuter un 180 degrés. En contrepartie, son roulement sec et cahoteux devient fatigant sur les routes endommagées. Il va sans dire que la smart n’est donc pas une voiture de grand tourisme.
En résumé
La smart fortwo cabriolet édition limitée 3 a tout de la version régulière excepté la monotonie. Les couleurs et les textures sont joyeuses et vivantes, reflétant mieux le caractère insolite de la voiture et influençant l’humeur de ses occupants. Voilà qui est «smart».
Ceux qui aiment les petites voitures toutes mignonnes et insolites jugeront que la nouvelle smart fortwo édition limitée 3 est un franc succès. |
photo:Rob Rothwell
smart fortwo Limited Three 2009
smart fortwo Limited Three 2009