Mécanique frugale
Évidemment, pas de folies non plus sous le capot (arrière dans ce cas, puisque le moteur y est installé juste sous le coffre de chargement). La mécanique est simple : un petit moteur à 3 cylindres de 1 litre à essence puisque Mercedes-Benz n'a pas jugé bon de fournir aux Canadiens la version diesel de la petite citadine.
Quant à ceux qui croient encore que la smart a tout du kart de golf, détrompez-vous. Ses 70 (oui oui, 70..) chevaux sont capables de vous lancer à 100 km/h en un peu moins... de 13 secondes, et les reprises sont à l'avenant. Pas question, vous l'aurez compris, de comportement sportif, mais pour une randonnée en ville, ou simplement pour se glisser dans le trafic des autoroutes, la smart a sa place. Et croyez-le ou non, c'est une vitesse maximale de 152 km/h que j'ai pu atteindre avec le petit bolide, non sans une certaine patience.
Il est vrai que, entre Montréal et la banlieue, alors qu'on roule à vitesse permise, on se sent bien petit, et on a parfois l'impression que l'avant de la voiture se soulève littéralement tellement la conduite est légère, mais une fois la voiture bien en main, ces petits inconvénients cèdent la place à un certain (je dis bien certain...) plaisir de conduire.
Sans parler de sa boîte de vitesses, une manuelle automatisée, dont les changements de rapports, moins violents que par le passé, sont non moins perceptibles et désagréables. Heureusement, on peut les contrôler grâce aux leviers de sélection au volant, ce qui en limite les désagréments.
Quant à ceux qui perçoivent la smart comme une petite boîte à savon, détrompez-vous. C'est vrai qu'elle en a un peu la forme en plus moderne, mais son confort est tout à fait raisonnable, bien que les suspensions perdent un peu de leur efficacité si les conditions sont plus rugueuses.
Difficile enfin de ne pas parler de l'espace de rangement, suffisant pour loger une douzaine de sacs d'épicerie (en plastique, je l'avoue, même si cela me donne mauvaise conscience) sans hypothéquer l'espace vital des passagers.
Seul bémol, pour faire le plein de liquide lave-glace, vous devrez procéder à une opération de décrochage du capot avant de vous faufiler dans le petit espace restant. On aurait bien aimé que le design de cette portion soit aussi soigné que le reste.
Alors, amusante la smart ? Sans aucun doute. Sûre ? Au moins autant que votre voiture. Pratique ? Pas du tout...Mais quand, comme moi, on la conduit une semaine ou deux par année, on s'en amuse. Dans la vie de tous les jours... avouons qu'elle demande beaucoup de patience pour être vraiment appréciée.
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
Évidemment, pas de folies non plus sous le capot (arrière dans ce cas, puisque le moteur y est installé juste sous le coffre de chargement). La mécanique est simple : un petit moteur à 3 cylindres de 1 litre à essence puisque Mercedes-Benz n'a pas jugé bon de fournir aux Canadiens la version diesel de la petite citadine.
Quant à ceux qui croient encore que la smart a tout du kart de golf, détrompez-vous. Ses 70 (oui oui, 70..) chevaux sont capables de vous lancer à 100 km/h en un peu moins... de 13 secondes, et les reprises sont à l'avenant. Pas question, vous l'aurez compris, de comportement sportif, mais pour une randonnée en ville, ou simplement pour se glisser dans le trafic des autoroutes, la smart a sa place. Et croyez-le ou non, c'est une vitesse maximale de 152 km/h que j'ai pu atteindre avec le petit bolide, non sans une certaine patience.
Il est vrai que, entre Montréal et la banlieue, alors qu'on roule à vitesse permise, on se sent bien petit, et on a parfois l'impression que l'avant de la voiture se soulève littéralement tellement la conduite est légère, mais une fois la voiture bien en main, ces petits inconvénients cèdent la place à un certain (je dis bien certain...) plaisir de conduire.
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| Un petit moteur à 3 cylindres de 1 litre à essence occupe la smart. |
Sans parler de sa boîte de vitesses, une manuelle automatisée, dont les changements de rapports, moins violents que par le passé, sont non moins perceptibles et désagréables. Heureusement, on peut les contrôler grâce aux leviers de sélection au volant, ce qui en limite les désagréments.
Quant à ceux qui perçoivent la smart comme une petite boîte à savon, détrompez-vous. C'est vrai qu'elle en a un peu la forme en plus moderne, mais son confort est tout à fait raisonnable, bien que les suspensions perdent un peu de leur efficacité si les conditions sont plus rugueuses.
Difficile enfin de ne pas parler de l'espace de rangement, suffisant pour loger une douzaine de sacs d'épicerie (en plastique, je l'avoue, même si cela me donne mauvaise conscience) sans hypothéquer l'espace vital des passagers.
Seul bémol, pour faire le plein de liquide lave-glace, vous devrez procéder à une opération de décrochage du capot avant de vous faufiler dans le petit espace restant. On aurait bien aimé que le design de cette portion soit aussi soigné que le reste.
Alors, amusante la smart ? Sans aucun doute. Sûre ? Au moins autant que votre voiture. Pratique ? Pas du tout...Mais quand, comme moi, on la conduit une semaine ou deux par année, on s'en amuse. Dans la vie de tous les jours... avouons qu'elle demande beaucoup de patience pour être vraiment appréciée.
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
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