Mécanique
Comme tous les Subaru qui ne s'appellent pas Tribeca, le Forester s'accompagne de deux versions du moteur à quatre cylindres à plat (H-4) de 2,5 litres de la compagnie. La première, à aspiration naturelle (atmosphérique), développe 173 chevaux à 6000 tr/min et un couple de 166 lb-pi à 4400 tr/min. L'autre version, turbocompressée, génère 230
chevaux à 5600 tr/min et un couple de 235 lb-pi à 3600 tr/min. Les transmissions offertes sont une boîte manuelle à cinq rapports et une automatique à quatre rapports. Le Forester imite le reste de la gamme en étant équipé de l'excellent système de traction intégrale symétrique de Subaru, qui analyse constamment les conditions de la route pour faire en sorte que les roues ayant le plus de traction reçoivent toujours une puissance suffisante. Seul le Forester X de base arbore des freins à tambour à l'arrière; sinon, des disques se retrouvent aux quatre roues. La suspension est entièrement indépendante, les versions XS et XT bénéficiant en plus d'un différentiel arrière autobloquant de type visqueux.
Sur la route
Le Forester commence à montrer des signes de vieillesse. Le fait qu'il soit basé sur la plate-forme de la précédente génération de l'Impreza explique peut-être les quelques vibrations que j'ai entendues au cours de ma semaine d'essai. La performance n'est toutefois pas compromise. Ce VUS est encore pas mal agile, manoeuvrable et plaisant à conduire. Au volant, je me sentais quasi invincible: ni la pluie, ni la neige, ni les mauvaises routes, ni les sentiers tout-terrain, ni la jungle urbaine ne peuvent ralentir ce petit char d'assaut. La suspension possède un excellent débattement et offre un niveau de confort et de contrôle qui inspire la confiance. Mon seul reproche est le roulis de caisse considérable dans les courbes.
Le bon vieux moteur à quatre cylindres à plat est tout simplement fantastique. Une grande partie du couple est disponible à bas régime et on peut accélérer en tout moment jusqu'à la limite. En termes de sonorité, le moteur de Subaru est au même pied que le VR6 de Volkswagen et le 281 ci de Ford (Mustang GT). Par ailleurs, c'est un jeu d'enfant de passer d'un rapport de transmission à l'autre. Les déplacements sont appropriés, mais la pédale d'embrayage est un peu lourde.
Pour sa part, la pédale de frein est spongieuse et légèrement agaçante. Il faut appliquer beaucoup de pression pour que les étriers de freins se referment sur les disques. La sensation est la même dans le Forester à moteur turbocompressé. La différence est toutefois des distances d'arrêt plus courtes et un feedback plus rassurant. La direction manque un peu de précision et elle m'a paru assistée à outrance.
Sécurité
Le Forester est muni de deux coussins gonflables avant et latéraux, de freins à antiblocage avec répartition électronique de la force de freinage (sauf pour la version de base) ainsi que de ceintures de sécurité avec prétendeurs et limiteurs de force. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA, l'agence américaine de sécurité dans les transports) a donné au Forester une cote de 5 étoiles sur 5 lors de ses tests de collision frontale et latérale. L'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS, l'institut d'assurance pour la sécurité dans les transports) l'a qualifié de «Meilleur choix» dans sa catégorie.
Comme tous les Subaru qui ne s'appellent pas Tribeca, le Forester s'accompagne de deux versions du moteur à quatre cylindres à plat (H-4) de 2,5 litres de la compagnie. La première, à aspiration naturelle (atmosphérique), développe 173 chevaux à 6000 tr/min et un couple de 166 lb-pi à 4400 tr/min. L'autre version, turbocompressée, génère 230
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Sur la route
Le Forester commence à montrer des signes de vieillesse. Le fait qu'il soit basé sur la plate-forme de la précédente génération de l'Impreza explique peut-être les quelques vibrations que j'ai entendues au cours de ma semaine d'essai. La performance n'est toutefois pas compromise. Ce VUS est encore pas mal agile, manoeuvrable et plaisant à conduire. Au volant, je me sentais quasi invincible: ni la pluie, ni la neige, ni les mauvaises routes, ni les sentiers tout-terrain, ni la jungle urbaine ne peuvent ralentir ce petit char d'assaut. La suspension possède un excellent débattement et offre un niveau de confort et de contrôle qui inspire la confiance. Mon seul reproche est le roulis de caisse considérable dans les courbes.
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Pour sa part, la pédale de frein est spongieuse et légèrement agaçante. Il faut appliquer beaucoup de pression pour que les étriers de freins se referment sur les disques. La sensation est la même dans le Forester à moteur turbocompressé. La différence est toutefois des distances d'arrêt plus courtes et un feedback plus rassurant. La direction manque un peu de précision et elle m'a paru assistée à outrance.
Sécurité
Le Forester est muni de deux coussins gonflables avant et latéraux, de freins à antiblocage avec répartition électronique de la force de freinage (sauf pour la version de base) ainsi que de ceintures de sécurité avec prétendeurs et limiteurs de force. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA, l'agence américaine de sécurité dans les transports) a donné au Forester une cote de 5 étoiles sur 5 lors de ses tests de collision frontale et latérale. L'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS, l'institut d'assurance pour la sécurité dans les transports) l'a qualifié de «Meilleur choix» dans sa catégorie.