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Subaru Impreza WRX 5 portes 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Sensations de conduite? Merveilleuses! L'habitacle? Pas vraiment...
Je suis prêt.

Les amateurs et propriétaires de Subaru Impreza WRX dépêcheront sûrement un colosse armé d'un bâton de baseball jusque chez moi pour ce commentaire, mais il faut que quelqu'un le dise : pendant longtemps avant ses retouches de 2011, la WRX avait l'air un peu étrange. Mettons très étrange.

Aujourd'hui, avec plusieurs éléments visuels empruntés à l'ultraperformante WRX STI, elle paraît nettement plus déterminée et agressive. Sa carrosserie élargie, ponctuée aux deux extrémités d'un pare-chocs remodelé, s'accompagne de quatre embouts d'échappement gros comme des canons à pamplemousses. On dirait que des gamins mordus de tuning ont volé la carte de crédit de maman et offert à l'Impreza de base un voyage toutes dépenses payées au pays de la vitesse et des gâteries mécaniques.

Pendant longtemps avant ses retouches de 2011, la WRX avait l'air un peu étrange. Mettons très étrange. (Photo: Chris Koski)

Améliorations fonctionnelles
La posture plus trapue de la nouvelle WRX lui confère un look saisissant. En prime, les ingénieurs ont pu élargir les voies pour rehausser davantage la maniabilité. À cela s'ajoutent d'importantes modifications à la suspension. Sans oublier des pneus plus larges. Et bien sûr la traction intégrale permanente.

Grosso modo, la WRX ne manquait vraiment pas d'agilité et de solidité sur la route, mais l'édition 2011 lève quand même la barre d'un cran et donne littéralement son 110 %.

2,5 litres de puissance turbo
Les escapades de rallye deviennent mémorables grâce au fameux moteur à quatre cylindres à plat de 2,5 litres de Subaru, qui reçoit un turbocompresseur avec refroidisseur intermédiaire en version WRX. L'air frais comprimé qui se mélange à l'essence super permet de générer une puissance de 265 chevaux.

Généreux en couple, le moteur se montre également docile, relativement peu assoiffé de carburant et à peine bruyant en conduite modérée. Mais où est le plaisir là-dedans, dites-vous?

Écrasez l'accélérateur et le « boxer » sous le capot libère un son digne d'un V8 au décollage avant de pousser un délicieux grognement à plus haut régime. Pendant ce temps, le turbocompresseur et la boîte de vitesses hurlent et vocifèrent. En pleine accélération, on jurerait entendre un bolide de rallye, ce qui vous accroche immanquablement un sourire au visage. C'est pour ce genre de moteurs qu'on éteint la radio.

La WRX 2011 propose exclusivement une manuelle à cinq rapports et le maniement de celle-ci amuse follement. (Photo: Chris Koski)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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