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Subaru of Indiana Automotive : L'usine « verte »

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Luc Gagné
Et les deux dixièmes restants ? « Ce sont des produits toxiques pour lesquels il n'existe pas de méthodes de recyclage actuellement. Ils sont incinérés par la Covanta Energy d'Indianapolis et deviennent une source d'énergie pour la ville », nous explique Mme Coogan.

Denise Coogan, montre l'un des plus petits objets qui font l'objet d'une récupération : un rivet aveugle.

Une affaire de gros bon sens
À la SIA, tout tourne autour du principe des « 3 R » : réduire, réutiliser et recycler. Un principe également connu sous l'appellation hiérarchie des déchets. Même le chanteur de musique pop, Jack Johnson, l'a repris à l'intention des enfants dans une chanson du film d'animation « Georges le petit curieux ».

« C'est une affaire de gros bon sens », rappelle Mme Coogan. Si on réduit le volume et le poids de l'emballage, on réduit également les coûts de production et les frais de transport. » À partir de 2002, les 2800 employés de la SIA se sont donc attaqués à l'étude des gestes faits dans la production et la gestion. Les résultats de cette réflexion, qui se poursuit toujours, ont pris plusieurs formes.

« Les rondelles de laiton, qui servent ici à toutes les sauces et qui étaient tout simplement jetées, sont maintenant récupérées et réutilisées, rappelle Mme Coogan. Il en va de même pour les minuscules tiges des rivets aveugles. Elles aussi sont récupérées. »

Dans certains cas, l'impact est colossal. En optimisant la longueur des bobines d'acier servant au pressage des pièces du châssis et de la carrosserie, on a éliminé 46 kilos d'acier gaspillé. « Auparavant, nous gaspillions plusieurs mètres d'acier dans ce processus. Maintenant, les pertes se mesurent en centimètres », affirme Denise Coogan en souriant.

Les employés s'impliquent
Les bonnes idées, pour la plupart, viennent de la base : des employés de la chaîne de montage. Un jour, par exemple, l'un d'entre eux aurait demandé pourquoi il devait jeter les plateaux de styromousse dans lesquels arrivent les bielles des moteurs assemblés dans cette usine. « Nous avons réalisé qu'ils pouvaient être réutilisés. Après en avoir parlé à notre fournisseur, une méthode de récupération a été mise en place et, aujourd'hui, ces plateaux servent quatre, cinq et six fois plutôt qu'une », dit Mme Coogan.

Ces plateaux de styromousse portent des étiquettes montrant le nombre de fois qu'ils ont servi.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque