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Suzuki Grand Vitara JLX 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
L'oublié
L'habitacle n'est pas le plus spacieux de la catégorie. En effet, les dimensions relativement réduites du Grand Vitara limitent l'espace intérieur. Pour les personnes de moins de 1,80 mètre, ça peut aller, mais pour les plus grands gabarits, c'est un peu plus compliqué. Le dégagement n'est pas ce qu'il y a de mieux, et les passagers arrière en souffrent autant avec un espace limité pour les jambes. Pour les enfants, c'est correct, mais pour les adultes, ce n'est vraiment pas l'idéal.

Un V6 de 2,7 litres qui développe 185 chevaux anime le Grand Vitara.

Pour contrer le manque d'espace, les ingénieurs ont concocté une position de conduite assez haute qui permet une bonne visibilité sur la route. En général, le confort est très bien, mais seulement pour quatre personnes, deux adultes à l'avant et deux enfants à l'arrière. De plus, à l'intérieur de l'habitacle, on note un sérieux irritant sonore qui émane du bloc-moteur. L'insonorisation est de piètre qualité, et les bruits extérieurs sont très perceptibles. Cependant, il faut avouer que Suzuki n'a vraiment pas négligé l'aspect sécurité sur son véhicule. Elle n'a fait aucun compromis et proposé tous les éléments de sécurité de série sur tous les modèles.

Une mécanique en retard
Le moteur qui anime le Grand Vitara est un V6 de 2,7 litres qui développe 185 chevaux. Dans l'ensemble, il fait un bon travail, mais il pourrait définitivement faire preuve d'un peu plus d'énergie. Par rapport à la concurrence, on pourrait s'attendre à mieux. À titre de comparaison, l'un de ses principaux rivaux, le Toyota RAV4 en motorisation V6 offre une cavalerie de 269 chevaux; Le Grand Vitara est donc en déficit de 84 chevaux, ce qui n'est vraiment pas négligeable. La consommation de carburant est aussi relativement élevée à 12,5 litres aux 100 kilomètres. La boîte de vitesses fait ce qu'on lui demande sans émerveiller personne.

Considérant la taille du Grand Vitara, le diamètre de braquage est relativement élevé, ce qui peut nuire aux performances hors route et aux manoeuvres en conduite urbaine. La tenue de route et la maniabilité ne sont pas des points forts non plus de ce véhicule; dans les faits, on est encore sous la moyenne de la catégorie. C'est au freinage que le bât blesse vraiment ! Les freins à tambour arrière sont très bruyants. Pour un 4 x 4, des disques aux quatre roues ne serait définitivement pas un luxe. Dans l'optique de maintenir la sécurité élevée, les systèmes de contrôle de la stabilité et d'antipatinage s'acquittent de leur tâche en intervenant au bon moment.

Szuki n'a vraiment pas négligé l'aspect sécurité sur son véhicule.
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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