Je vais être franc avec vous : j'ai 52 ans et j'ai peur. Peur que la technologie – celle du genre numérique, en particulier – me dépasse, comme une grosse voiture sport dépasse un petit bazou.
Cette semaine, j'ai trimé dur pour maîtriser le système à commande vocale SYNC de Ford et l'interface MyLincoln Touch de sa division de luxe.
Mon manque de familiarisation avec la technologie moderne m'apparaît encore plus évident alors que je magasine pour un iPad (ou une autre tablette du genre). Je ne suis pas un parfait ignorant en matière d'électronique, mais choisir l'appareil qui répond le mieux à mes besoins (quels besoins au juste?) s'avère tout un défi pour moi.
Dois-je aller vers la technologie 3G? Quels sont les frais d'itinérance? Ai-je besoin d'un lecteur Flash? Devrait-il être compatible avec mon BlackBerry? Combien de megs me faut-il? Quel plan de service choisir? Honnêtement, je me poserais moins de questions si j'achetais un vieux sous-marin nucléaire russe.
Ce n'est pas seulement mon dilemme de tablette qui m'effraie ou encore la complexité des systèmes d'infodivertissement dans les véhicules d'aujourd'hui. Non, c'est plutôt l'accumulation de ces situations qui m'envoie un signal d'avertissement, aussi clair que les néons de Las Vegas : la technologie de l'électronique évolue à un rythme que je ne peux suivre. J'ai le sentiment de devenir un « has been ».
Je m'y connaissais totalement il y a 30 ans, quand mes deux tours de haut-parleurs ESS AMT 1a faisaient trembler les cadres chez le voisin avec leurs 250 watts par canal. De nos jours, un petit amplificateur NAD réussit à pousser un ensemble de haut-parleurs d'étagère Cambridge Audio et mes connaissances en matière d'électronique tiendraient sur la tête d'une aiguille à coudre.
Peut-être que la fontaine de Jouvence est bel et bien numérique...
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Cette semaine, j'ai trimé dur pour maîtriser le système à commande vocale SYNC de Ford et l'interface MyLincoln Touch de sa division de luxe.
Mon manque de familiarisation avec la technologie moderne m'apparaît encore plus évident alors que je magasine pour un iPad (ou une autre tablette du genre). Je ne suis pas un parfait ignorant en matière d'électronique, mais choisir l'appareil qui répond le mieux à mes besoins (quels besoins au juste?) s'avère tout un défi pour moi.
Dois-je aller vers la technologie 3G? Quels sont les frais d'itinérance? Ai-je besoin d'un lecteur Flash? Devrait-il être compatible avec mon BlackBerry? Combien de megs me faut-il? Quel plan de service choisir? Honnêtement, je me poserais moins de questions si j'achetais un vieux sous-marin nucléaire russe.
Ce n'est pas seulement mon dilemme de tablette qui m'effraie ou encore la complexité des systèmes d'infodivertissement dans les véhicules d'aujourd'hui. Non, c'est plutôt l'accumulation de ces situations qui m'envoie un signal d'avertissement, aussi clair que les néons de Las Vegas : la technologie de l'électronique évolue à un rythme que je ne peux suivre. J'ai le sentiment de devenir un « has been ».
Je m'y connaissais totalement il y a 30 ans, quand mes deux tours de haut-parleurs ESS AMT 1a faisaient trembler les cadres chez le voisin avec leurs 250 watts par canal. De nos jours, un petit amplificateur NAD réussit à pousser un ensemble de haut-parleurs d'étagère Cambridge Audio et mes connaissances en matière d'électronique tiendraient sur la tête d'une aiguille à coudre.
Peut-être que la fontaine de Jouvence est bel et bien numérique...
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