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Tout un défi que d'assister au lancement de la Dodge Challenger à New York!

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Kevin ''Crash'' Corrigan
En direct... des airs!
Lorsqu'on m'a dit que j'avais été choisi pour assister au lancement de la Dodge Challenger 2009 à New York, j'avais peine à contenir mon excitation. Après tout, il y a eu tellement de publicité autour de ce bolide sport et l'idée de le conduire dans les rues de la Grosse Pomme, là où je n'étais jamais allé auparavant, ne faisait qu'accroître mon enthousiasme.

J'ai fait mes valises très longtemps à l'avance et, le jour de mon départ, je me suis présenté à l'aéroport non pas deux mais bien trois heures avant le décollage. En entrant dans l'avion, la fébrilité s'est de nouveau accrue. Tant qu'à être à New York, je me disais que je pourrais aussi visiter Ground Zero, la Statue de la Liberté et peut-être les théâtres sur Broadway (avec un classique de la troupe Monty Python).

C'est là que les choses se sont gâtées pour moi. On annonçait du mauvais temps dans la région de New York et le départ était incertain. Après une heure et demie d'attente, nous avons enfin décollé, ce qui m'a fait retrouver un grand sourire. Toutefois, je n'étais pas au bout de mes peines car, pendant que nous survolions Syracuse, le pilote nous a informés que les conditions météo nous empêcheraient d'atteindre notre destination. Il a fallu sillonner le ciel pendant une bonne heure... avant de nous faire dire que l'essence commençait à manquer!


J'ai poussé plusieurs soupirs de désespoir. Un peu d'efforts, svp! Je dois aller assister au lancement de la Challenger! N'est-il pas possible de mettre l'avion sur le neutre et de planer jusqu'à New York?

Sans doute parce que le pilote ne m'écoutait pas ou qu'il avait trop la sécurité des passagers à coeur, la décision a été prise de faire demi-tour. Quelques minutes plus tard, j'étais de retour à l'aéroport Lester B. Pearson, à Toronto!

Tu parles: cinq heures dans un avion pour revenir à la case départ! Et comme si ce n'était pas suffisant, on nous a dit de débarquer de l'avion, de reprendre nos bagages et d'essayer de trouver un vol alternatif!

Imaginez le casse-tête à l'aéroport pour toutes ces centaines de passagers dans la même situation que moi. Je croyais à ce moment avoir autant de chances de dénicher un siège libre à destination de New York que de devenir le prochain pape!

Finalement, après une attente interminable au comptoir de billetterie, dans l'espoir de parler à un gérant d'Air Canada (qui ne s'est jamais présenté), j'ai reçu un appel sur mon téléphone cellulaire me confirmant que j'avais une place sur un avion et que le décollage était prévu le lendemain matin. Je me suis alors imaginé que Chrysler avait mis beaucoup de pression sur Air Canada pour me transporter le plus rapidement possible dans la métropole américaine.

Après une nuit où j'ai dormi l'équivalent de deux heures à peine, je suis passé devant les dizaines de personnes couchées sur les bancs dans l'aire d'attente; plusieurs d'entre elles ignoraient encore si leur vol respectif aurait bel et bien lieu au cours de la journée.
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