HAUT RÉGIME
Entièrement remaniée l'an dernier, la Toyota Celica a gagné du terrain dans l'échelle des ventes. Sa diffusion reste limitée, mais sa nouvelle tenue lui a permis de quitter le fond du classement pour devenir une intéressante solution de rechange aux coupés sport de chez Mercury (Cougar), Saturn (SC2), Honda (Prelude) ou Hyundai (Tiburon). L'an dernier, je m'étais emballé pour la Celica GT-S à moteur de 180 chevaux et boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Toutefois, le jour du lancement du nouveau coupé sport de Toyota, la version à transmission automatique manquait au rendez-vous. Avait-elle quelque chose à cacher ?
Avec le moteur haute performance à double arbre à cames en tête, la voiture offre un agrément de conduite indéniable, sauf que la transmission automatique en option gâche vraiment tout le plaisir. Cette mauvaise combinaison est attribuable à la nature même du moteur de 1,8 litre, dont le couple et la puissance maximale sont obtenus à de très hauts régimes (6 800 et 7 600 tr/min). Avec 4 rapports automatiques au lieu de 6 rapports manuels, le moteur souffre d'un sérieux handicap qui se manifeste par un manque de vigueur plutôt frustrant à bas régime. Par exemple, il faut pas moins de 10 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, alors que la même performance est réalisable en 7 secondes à peine avec la boîte manuelle. Cela revient à dire que la voiture met pratiquement 3 secondes à s'animer lorsqu'on appuie à fond sur l'accélérateur. L'automatique fait aussi chuter considérablement la vitesse de pointe qui n'excédait pas 190 km/h sur la voiture mise à l'essai.
Entièrement remaniée l'an dernier, la Toyota Celica a gagné du terrain dans l'échelle des ventes. Sa diffusion reste limitée, mais sa nouvelle tenue lui a permis de quitter le fond du classement pour devenir une intéressante solution de rechange aux coupés sport de chez Mercury (Cougar), Saturn (SC2), Honda (Prelude) ou Hyundai (Tiburon). L'an dernier, je m'étais emballé pour la Celica GT-S à moteur de 180 chevaux et boîte de vitesses manuelle à 6 rapports. Toutefois, le jour du lancement du nouveau coupé sport de Toyota, la version à transmission automatique manquait au rendez-vous. Avait-elle quelque chose à cacher ?
Avec le moteur haute performance à double arbre à cames en tête, la voiture offre un agrément de conduite indéniable, sauf que la transmission automatique en option gâche vraiment tout le plaisir. Cette mauvaise combinaison est attribuable à la nature même du moteur de 1,8 litre, dont le couple et la puissance maximale sont obtenus à de très hauts régimes (6 800 et 7 600 tr/min). Avec 4 rapports automatiques au lieu de 6 rapports manuels, le moteur souffre d'un sérieux handicap qui se manifeste par un manque de vigueur plutôt frustrant à bas régime. Par exemple, il faut pas moins de 10 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, alors que la même performance est réalisable en 7 secondes à peine avec la boîte manuelle. Cela revient à dire que la voiture met pratiquement 3 secondes à s'animer lorsqu'on appuie à fond sur l'accélérateur. L'automatique fait aussi chuter considérablement la vitesse de pointe qui n'excédait pas 190 km/h sur la voiture mise à l'essai.