Comme il se doit, la silhouette demeure très conservatrice. Au premier coup d'oeil, il est même difficile de départager le nouveau modèle de l'ancien. Pourtant, en y regardant de plus près, on se rend compte que les phares avant sont modifiés de même que la calandre. De plus, le capot possède des renflements qui accentuent la partie supérieure des ailes. Enfin, les feux arrière sont tout nouveaux et permettent de différencier plus facilement ce nouveau venu.
L'habitacle est tout aussi politiquement correct. La planche de bord a été révisée cependant alors que les commandes de la climatisation ont été localisés dans un endroit plus accessible tandis que les instruments sont plus faciles à lire. À défaut d'être élégant ou excitant, c'est dans la norme et d'une finition impeccable. Et, j'allais oublier, l'habitacle est mieux insonorisé, possède des ceintures à trois points d'attache aux cinq places et doté de coussins de sécurité moins puissants.
L'ennui de l'efficacité
Malgré toutes les améliorations dont elle fait l'objet, la nouvelle Corolla est toute aussi ennuyante à piloter que le modèle qu'elle remplace. Le moteur plus puissant permet en moyenne de réduire le temps d'accélération de plus d'une seconde, l'habitacle est moins bruyant tandis que les sièges sont plus confortables. Pour le reste, il faut lutter contre le sommeil, tant cette voiture est soporifique. Elle se fait un point d'honneur à ne posséder aucun trait de caractère négatif. C'est parfait pour une voiture familiale, mais il faut oublier toute pensée de s'amuser à son volant. Voilà la voiture idéale pour ceux qui détestent les automobiles et qui doivent quand même en posséder une. C'est la voiture outil par excellence qui sera encore plus fiable que sa devancière et toute aussi ennuyante. Pour plusieurs, ce verdict est de nature à les rassurer.