Toyota a doté le Highlander Hybrid de la même technologie de pointe que le RX 400h de sa division de prestige. Il s'agit d'un design «entièrement hybride», c'est-à-dire que le véhicule peut fonctionner exclusivement en
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| À l'instar du Lexus RX 400h, le Highlander Hybrid renferme d'abord et avant tout un V6 de 3,3 litres à 24 soupapes et double arbre à cames en tête (DACT) qui s'accompagne du calage variable intelligent des soupapes VVT-i. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
mode à essence ou en mode électrique, ainsi qu'avec une combinaison des deux. À l'instar du VUS de Lexus, le Highlander Hybrid renferme d'abord et avant tout un V6 de 3,3 litres à 24 soupapes et double arbre à cames en tête (DACT) qui s'accompagne du calage variable intelligent des soupapes VVT-i. Sa puissance, combinée à celle des moteurs électriques, est de 268 chevaux, ce qui est impressionnant. Toyota se vante à qui veut l'entendre que cette performance est équivalente à celle d'un VUS à moteur V8, mais avec l'économie d'essence d'un moteur à quatre cylindres. Quoi qu'il en soit, le résultat est éloquent: la compagnie fait état d'une accélération de 0 à 100 km/h en seulement 7,4 secondes - et je les crois. Évidemment, ce n'est pas comparable à la vélocité d'un Grand Cherokee à moteur HEMI, mais attachez bien tout de même votre ceinture. Le pouvoir de dépassement est également impressionnant pour un VUS et, grâce à une transmission à variation constante à commande électronique (E-CVT), le moteur à essence du Highlander Hybrid demeure continuellement à un régime idéal.
Même si le groupe hybride est très civilisé est bien raffiné dans son fonctionnement, je ne l'ai pas trouvé aussi doux et silencieux que celui du Lexus. Le mode d'opération est identique pour les deux véhicules, mais l'ajout de matériaux assourdissants et de meilleure qualité dans le Lexus crée un VUS un peu plus poli. Dans la version de Toyota, le V6 de 3,3 litres annonce sa présence avec un grognement plus bruyant, surtout lorsque vient le temps de déployer toute la cavalerie. De même, le bruit de la route est un peu plus dérangeant dans le Highlander, mais c'est normal: dépensez quelques billets verts de plus pour le Lexus et vous ne serez pas agacé.
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| Afin de s'assurer que le moteur à essence dans le Highlander Hybrid est aussi efficace que possible, Toyota lui a enlevé tout l'attirail parasitaire typiquement alimenté par le moteur. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Afin de s'assurer que le moteur à essence dans le Highlander Hybrid est aussi efficace que possible, Toyota lui a enlevé tout l'attirail parasitaire typiquement alimenté par le moteur, comme la pompe de direction assistée et l'unité du climatiseur. Ces équipements sont désormais alimentés à l'électricité, ce qui permet d'éteindre le moteur à l'immobilisation du véhicule ou en mode exclusivement électrique sans perdre la fonctionnalité de la direction assistée et de l'air climatisé.
Je ne sais pas si la sensation de direction artificielle que j'ai détectée était le résultat de son design non conventionnel ou pas, mais la résistance qu'offre le volant en tournant m'a paru «fabriquée» et déconnectée de la route - ce qui n'était pas le cas quand j'ai essayé le
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| Dès qu'un dérapage est détecté à l'avant, le système 4RM intelligent de Toyota applique le dispositif de contrôle de la traction aux roues qui dérapent tout en acheminant de la puissance aux roues arrière. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Highlander régulier. Néanmoins, se déplacer à bord de la version hybride est facile. Le véhicule est remarquablement agile à l'entrée et à la sortie d'un stationnement, en plus d'être sécuritaire et stable lors des virages à grande vitesse. Si jamais la situation se complique, le système de gestion intégrée de la dynamique du véhicule (VDIM) de Toyota, qui fait appel aux dispositifs électroniques d'assistance pour travailler ensemble (contrôle de la stabilité et de la traction, freins ABS, assistance au freinage, répartiteur électronique de la force de freinage, etc.), permet de garder le Highlander sur le droit chemin.
Si tout va bien, une telle intervention ne sera pas nécessaire. Toutefois, étant donné que le Highlander Hybrid est disponible en version à quatre roues motrices (4RM), les excursions dans la brousse sont possibles et agréables. C'est d'ailleurs là que la technologie hybride devient la plus intéressante. Le moteur à essence du Highlander alimente les roues avant - rien d'extraordinaire jusqu'ici. Or, dès qu'un dérapage est détecté à l'avant, le système 4RM intelligent de Toyota applique le dispositif de contrôle de la traction aux roues qui dérapent tout en acheminant de la puissance aux roues arrière. On ne peut s'en convaincre en regardant sous le véhicule, compte tenu de l'absence d'un arbre d'entraînement.
