L'usine de Georgetown, au Kentucky, qui assemble la majorité des Camry destinées au marché nord-américain, ne peut assumer à elle seule la
production de 430 000 unités, encore moins un demi-million. Par surcroît, avec la sortie prochaine d'une version hybride, qui est fabriquée au même endroit, les contraintes sont plus serrées. Que faire? Réponse: trouver un partenaire ayant un souci semblable pour le contrôle de la qualité et produire une quantité additionnelle d'exemplaires dans l'une de ses usines.
C'est déjà fait, grâce à l'achat, en octobre dernier, des parts que General Motors détenait (8,7 %) dans le constructeur nippon Fuji Heavy Industries. Aujourd'hui, en vertu du nouveau partenariat, Toyota a accès à la capacité de production inutilisée de l'usine Subaru en Indiana, tandis
que Subaru peut garder ses employés au travail.
Au début, c'est-à-dire en 2007, Subaru Indiana Automotive Inc. construira environ 30 000 Camry; ce nombre passera à 90 000 dès 2009, au besoin. Au total, cette usine offre un potentiel de 100 000 Camry produites annuellement.
Selon ce que rapporte l'agence Automotive News, le PDG de Toyota, Katsuaki Watanabe, ne s'attend pas à ce que la capacité additionnelle fournie par l'usine d'Indiana altère le menu de l'usine Toyota de Georgetown, qui comprend la Camry, l'Avalon et la Solara. Il espère par ailleurs réduire «à
zéro» le nombre de Camry importées au cours de la nouvelle génération.
Ce ne sera pas difficile, étant donné que la compagnie n'en a importées du Japon que 28 816 l'année dernière, soit 6,7 % seulement de tous les exemplaires vendus en 2005. Si on fait le calcul, en tenant compte de l'objectif du demi-million, cela signifie qu'environ 70 000 nouvelles Camry seraient disponibles aux acheteurs nord-américains. L'objectif des 500 000 Camry vendues est encore plus réaliste quand on ajoute l'éventuelle Camry Hybrid. La production de cette dernière a commencé à Georgetown vers la mi-février, les premières livraisons devant s'effectuer bientôt.
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| Puisqu'une grande partie de la capacité de l'usine Subaru en Indiana sera utilisée pour produire 100 000 Camry, il est improbable que nous revoyions un autre Baja un jour. (Photo: Subaru Canada) |
C'est déjà fait, grâce à l'achat, en octobre dernier, des parts que General Motors détenait (8,7 %) dans le constructeur nippon Fuji Heavy Industries. Aujourd'hui, en vertu du nouveau partenariat, Toyota a accès à la capacité de production inutilisée de l'usine Subaru en Indiana, tandis
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| Toyota espère réduire à zéro le nombre de Camry importées au cours de la nouvelle génération. (Photo: Jonathan Yarkony, Canadian Auto Press) |
Au début, c'est-à-dire en 2007, Subaru Indiana Automotive Inc. construira environ 30 000 Camry; ce nombre passera à 90 000 dès 2009, au besoin. Au total, cette usine offre un potentiel de 100 000 Camry produites annuellement.
Selon ce que rapporte l'agence Automotive News, le PDG de Toyota, Katsuaki Watanabe, ne s'attend pas à ce que la capacité additionnelle fournie par l'usine d'Indiana altère le menu de l'usine Toyota de Georgetown, qui comprend la Camry, l'Avalon et la Solara. Il espère par ailleurs réduire «à
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| En atteignant le demi-million d'unités vendues, la Camry demeurerait facilement le numéro un des ventes aux États-Unis. Le nouvel intérieur aura un grand mot à dire là-dedans. (Photo: Toyota Canada) |
Ce ne sera pas difficile, étant donné que la compagnie n'en a importées du Japon que 28 816 l'année dernière, soit 6,7 % seulement de tous les exemplaires vendus en 2005. Si on fait le calcul, en tenant compte de l'objectif du demi-million, cela signifie qu'environ 70 000 nouvelles Camry seraient disponibles aux acheteurs nord-américains. L'objectif des 500 000 Camry vendues est encore plus réaliste quand on ajoute l'éventuelle Camry Hybrid. La production de cette dernière a commencé à Georgetown vers la mi-février, les premières livraisons devant s'effectuer bientôt.
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