Clarifions une chose. Contrairement à l'utilitaire XC90 de Volvo, qui emploie un V8 de Yamaha, l'édition spéciale du Tundra conserve la
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| La calandre à croisillons n'est qu'un des nombreux ajouts TRD spéciaux. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
motorisation de Toyota. Il s'agit d'un impressionnant V8 de 4,7 litres à 32 soupapes et double arbre à cames en tête qui bénéficie du système de distribution à calage variable intelligent (VVT-i). Son rendement est optimisé par la transmission automatique à cinq vitesses à super commande électronique (Super ECT), qui réagit admirablement aux attaques sur la pédale d'accélérateur, autant en pente que sur le plat. Le pied au tapis, on est fasciné par le grognement du V8 et le ronflement du système d'échappement double. Toutefois, il m'a semblé qu'au fur et à mesure que l'aiguille du tachymètre et celle du compteur de vitesse grimpaient, l'indicateur du niveau d'essence baissait à vue d'oeil. Je n'étais pas tellement contente d'avoir à payer 75 $ de carburant (à 1,13 $/L) pour parcourir à peine 300 kilomètres, mais je n'avais pas le choix. Telle est la nature de cette bête qu'est le V8 de 4,7 litres. Selon la fiche technique de Toyota, la
consommation «officielle» du Tundra est de 15,7 L/100km en ville et de 12,3 L/100km sur l'autoroute. Les cotes de Transports Canada sont toujours inférieures à la réalité, ce qui signifie que le Tundra n'est pas mieux que la moyenne dans la catégorie.
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| De l'intérieur, le Tundra paraît bien le 7/8e de la grosseur d'un camion grand format normal. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
Quand je faisais abstraction de la consommation d'essence, je pouvais apprécier la conduite du Tundra. Au cas où vous l'ignoreriez, j'adore les camions; plus ils sont gros, mieux c'est. Conduire cette énorme édition spéciale TRD s'est avéré étonnamment facile. J'avais l'impression d'être davantage au volant d'un gros et long VUS que d'une méga-camionnette. Le volant (inclinable et télescopique, soit dit en passant) est relié à une direction à crémaillère à assistance variable et la maniabilité est remarquable, autant en ville que sur l'autoroute. C'est vrai malgré les réglages plutôt souples de la suspension, constituée à l'avant d'un double bras triangulaire, de ressorts hélicoïdaux, d'amortisseurs à gaz et d'une barre stabilisatrice ainsi qu'à l'arrière de ressorts multilames renforcés et d'amortisseurs à gaz montés en biais. Le grand rayon de braquage est probablement l'un des plus gros points faibles du Tundra, mais je m'en suis acquittée en calculant bien mes mouvements.
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| Le bloc central est bien organisé. Connaissant Toyota, aurait-il pu en être autrement? (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
Pour ce qui est du confort, j'ai mentionné tout à l'heure que l'Édition TRD-Yamaha s'appliquait à la cabine double (note: les autres formats sont cabine régulière et cabine accès), mais je veux vraiment insister sur le fait que le confort n'est pas exclusif au conducteur. Ceux qui s'assoient à l'arrière bénéficient d'un dégagement pour les jambes de 953 mm. Aucun de mes passagers n'y est demeuré pendant une période prolongée, mais je n'ai entendu que des commentaires positifs concernant le confort à l'arrière. Bref, on pourrait facilement partir à cinq, avec les planches de surf dans la caisse, pour un long périple jusqu'aux plages de la Californie... à condition que tout le monde paye pour l'essence! Si je pouvais avoir ce Tundra pour une autre semaine encore, ça serait super.
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| Cinq personnes peuvent trouver confort à bord. (Photo: Alexandra Straub, Canadian Auto Press) |
Quand vient le temps de monter à bord, la combinaison de marchepieds et de poignées facilite grandement les choses. Pour le conducteur, toutes les commandes et commodités dans cette spacieuse cabine sont à portée de main. La disposition des boutons est très pratique, sans parler de l'énorme compartiment de la console centrale avant qui engloutit tout ce qu'on veut bien ranger. Les fauteuils capitaine avec accoudoir pliant m'ont permis de me détendre alors que j'alternais entre boulot, loisirs et tâches domestiques. En outre, les pneus radiaux toute saison P265/65R17, qui enveloppaient des jantes en alliage de 17 pouces (partie de l'ensemble TRD-Yamaha), ont accentué la douceur de roulement et le confort du Tundra.
