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Toyota Yaris Hatchback LE 5 portes 2012 : essai routier

Toyota Yaris Hatchback LE 5 portes 2012 | Photo : Charles Renny
Le meilleur taux d'intérêt
Charles Renny
Les Canadiens à la mode
La Yaris Hatchback a célébré l’arrivée de l’année 2012 avec une refonte intégrale. En effet, l’approche que Toyota croyait inusitée à l’époque s’est avérée un faux pas en quelque sorte, surtout quand on parlait de l’habitacle.

Je soupçonne l’habitacle bizarre et la carrosserie vieillotte de la Yaris coupables de la perte de ses ventes au profit de ses rivales beaucoup plus originales, comme les Honda Fit et Nissan Versa. La nouvelle Chevrolet Sonic viendra également s’en mêler bientôt. Toyota demeure le constructeur le plus conservateur du lot, et la Yaris Hatchback reprend les lignes traditionnelles qui l’annoncent incontestablement comme un produit Toyota super pratique.

Prendre ses aises
Quand on ouvre la portière avant de la Toyota Yaris Hatchback 2012, on ne peut s’empêcher de remarquer la grande ouverture. On découvre ensuite le siège confortable (mais non chauffant) recouvert d’un matériau très résistant qui ressemble beaucoup à du tissu. Sa forme se moulera bien à la plupart des gabarits et offrira un bon soutien.

Surprise!
Les acheteurs de la Yaris Hatchback auront droit à toute une surprise : alors que la Yaris Berline utilise toujours un bloc d’instruments central, la Hatchback, elle, passe à une configuration standard où tous les indicateurs se trouvent devant le conducteur. Les commandes pour la radio et le système de chauffage et de climatisation se situent sur la console centrale. Plus grosses et plus espacées, elles se manipulent facilement avec des gants.

À l’arrière
Les passagers arrière de cette Yaris 2012 à cinq portes profiteront d’un excellent dégagement pour la tête, mais l’espace pour leurs jambes restera à la merci de la personne assise devant eux. En effet, pour que je puisse me glisser sur la banquette, j’ai dû avancer le siège du conducteur de trois coches. Ça ne représente pas un énorme sacrifice en matière de confort, et un conducteur de taille moyenne aurait sans doute déjà avancé son siège.

Petite voiture, grand espace
Le grand avantage d’un modèle à hayon par rapport à une berline? Le coffre, bien sûr! Dans une petite voiture comme la Yaris, cet avantage devient flagrant : quand on rabat la banquette asymétrique, l’espace de chargement s’étend des sièges avant jusqu’au hayon. Et il accueillera plus de trucs que vous ne pouvez vous l'imaginer. Quand la banquette est en place, une toile cache vos effets des regards curieux.

Puissance compacte
Du côté de la mécanique, la Yaris fait appel au bon vieux 4-cylindres en ligne de 1,5 litre qui produit 106 chevaux et 103 pi-lb de couple. Il peut faire équipe avec une boîte manuelle à cinq rapports (de série) ou une boîte automatique à quatre vitesses (optionnelle).

Plaisirs d’hiver
Au cours de ma semaine au volant de la Yaris Hatchback 2012, j’ai composé avec des températures extrêmes, fait l’épicerie et me suis adonné à quelques manœuvres sportives. Quand la météo était clémente (0 à -5 °C), je me suis amusé à attaquer des échangeurs en trèfle et des virages serrés, bref, à m’éclater autant que les 105 chevaux me le permettaient. La boîte automatique travaillait beaucoup, s’adaptant aux efforts que j’exigeais du moteur.

Aux feux rouges, ma Yaris Hatchback 2012 drapée de Rouge absolu se sauvait de pas mal toutes les autres voitures grâce à ses pneus d’hiver. Neuve, elle arrive avec des pneus quatre saisons (ou aucune saison?) qui auraient considérablement freiné mes ébats hivernaux.

Quand il fait -35 °C, la conduite décontractée reste de mise. Cette journée glaciale a coïncidé avec notre visite hebdomadaire à l’épicerie, et je n’ai pas intérêt à faire le fou quand « Celle à Qui Je Dois Obéir » m’accompagne. Croyez-moi, la Yaris est beaucoup plus encline à faire tranquillement l’épicerie que moi! Elle se stationnait volontiers partout où je le lui demandais, et les manœuvres en parallèle sont tellement faciles que j’avais l’air de savoir ce que je faisais!

Une charrue en marche arrière 
Encore mieux, elle offre un comportement routier plus qu’acceptable, même encombrée d’une suspension gelée. J’ai pu changer de voie sans le vacillement précaire qui accompagne souvent le passage d’une paire d’ornières à une autre. Mais le meilleur dans tout ça? La Yaris a réussi à se frayer un chemin sur des routes très enneigées sans s’embourber. C’est là que j’ai constaté qu’on ne peut pas désactiver l’antipatinage et que dans la poudreuse, le système peut même l’aider à s’enliser. Heureusement, mon plan B a fonctionné. J’ai découvert par hasard qu’en marche arrière, l’antipatinage respecte des limites différentes, et ma Yaris s’est transformée en vraie petite charrue.

Sur le marché des sous-compactes, les voitures qui vous collent un sourire aux lèvres, surtout l’hiver, méritent un essai routier!

 
Toyota Yaris LE 5 portes 2012
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Charles Renny
Charles Renny
Expert automobile
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