Mais attendez, non seulement nous payons notre essence trop cher, mais l'hiver approche à grands pas et nous allons aussi payer trop cher pour de l'huile, du propane et d'autres combustibles qui chaufferont nos maisons. Nous paierons probablement trop cher pour beaucoup de choses bientôt, les compagnies de transport devront augmenter leurs tarifs pour couvrir le prix de l'essence. C'est effrayant.
Mais restons dans le domaine de l'automobile. Ma conjointe et moi parcourons annuellement environ 25 000 km chacun, à 10L/100 km en moyenne. À 80 sous le litre, il nous en coûte à peu près 4 000 $ par année d'essence pour aller travailler et courir les centres d'achats durant les fins de semaines. À 1,10 $ le litre, le même kilométrage nous coûtera 5 500 $ par année. Cela signifie 1 500 $ de moins dans nos poches pour acheter les essentiels de la vie : nourriture, vêtements, couches, jouets pour les enfants, etc. Êtes-vous toujours attentif, Monsieur Martin? Vos citoyens vivent une crise financière, et leurs comptes de banque se vident de plus en plus.
Bien sûr, Monsieur le Premier Ministre, nous savons tous que vous êtes à l'aise financièrement, et le carburant dans les moyens de transport qui vous déplace à travers le Canada et autour du monde est payé par, eh oui, nous les contribuables. Alors, je suppose que vous n'êtes pas en mesure de réaliser ce que vit le Canadien moyen en ce moment.
Les gens qui ont voté pour vous sont-ils déçus que vous n'écoutiez même pas leurs appels à l'aide?
Alors, qu'est-ce que nous, les Canadiens moyens, pouvons faire? Sur une base individuelle, c'est sans espoir. Et nous sommes trop éparpillés à travers le pays pour réussir à nous asseoir tous ensemble et concocter un plan. Je pense que la seule façon de recueillir les opinions ou le vote de tous les canadiens ensemble, c'est avec un site Internet. Qu'on soit entendus par une plainte commune, pas seulement un à la fois.
J'ai vu beaucoup de suggestions pour contrer le prix de l'essence et la vaste majorité implique de boycotter une compagnie pétrolière ou une station-service durant une journée. Hmmm... bien essayé, mais c'est inutile si vous ne faites que sauter une journée et aller le lendemain pour ravitailler.
Quelles sont les autres solutions? Le covoiturage est inutile, car essayer de réunir quatre personnes qui vivent à proximité l'une de l'autre et qui travaillent toutes dans le même secteur et avec le même horaire dans une même voiture, c'est aussi facile que de comprendre chaque ligne de votre déclaration de revenus. Je ne peux imaginer arriver en retard à la garderie (et payer une pénalité) parce qu'une autre personne dans le même covoiturage a dû faire du surtemps. Je ne peux imaginer voyager en voiture deux heures par jour en compagnie de trois autres personnes avec lesquelles je n'ai rien en commun à part un trajet similaire pour aller travailler.
En ce qui a trait au transport en commun, il est plutôt déficient par rapport au nombre croissant de gens qui l'utilisent. J'ai pris le train de banlieue durant cinq ans lorsque je travaillais au coeur de Montréal. Bien que je trouvais cela merveilleux au début, les trains de la ligne Blainville/Montréal étaient souvent en retard, lents, ou brisaient tout simplement et nous étions soit pris à l'intérieur du train, ou en train de geler dehors à -20 Celsius à une station, où l'on attendait un train qui n'arriverait pas. J'ai définitivement sauvé de l'argent en carburant et en stationnement, mais je devais m'habituer à arriver au travail ou à la maison plus tard que si j'avais utilisé ma voiture.
En changeant pour la ligne Deux-Montagnes/Montréal le service s'est amélioré, les trains étant électriques et plus fiables, et avec un horaire plus complet. Mais la popularité a tellement augmenté que lorsque j'ai pris le train pour la dernière fois en décembre 2003, le stationnement incitatif de 1 100 places à la station Deux-Montagnes se remplissait à pleine capacité à aussi tôt que 7h15. Deux de mes amis l'utilisent encore aujourd'hui, et me disent que le stationnement est maintenant plein à 6h45. Si vous n'avez pas de place pour garer votre voiture, vous ne pouvez évidemment pas prendre le train.
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| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123) |
Bien sûr, Monsieur le Premier Ministre, nous savons tous que vous êtes à l'aise financièrement, et le carburant dans les moyens de transport qui vous déplace à travers le Canada et autour du monde est payé par, eh oui, nous les contribuables. Alors, je suppose que vous n'êtes pas en mesure de réaliser ce que vit le Canadien moyen en ce moment.
Les gens qui ont voté pour vous sont-ils déçus que vous n'écoutiez même pas leurs appels à l'aide?
Alors, qu'est-ce que nous, les Canadiens moyens, pouvons faire? Sur une base individuelle, c'est sans espoir. Et nous sommes trop éparpillés à travers le pays pour réussir à nous asseoir tous ensemble et concocter un plan. Je pense que la seule façon de recueillir les opinions ou le vote de tous les canadiens ensemble, c'est avec un site Internet. Qu'on soit entendus par une plainte commune, pas seulement un à la fois.
J'ai vu beaucoup de suggestions pour contrer le prix de l'essence et la vaste majorité implique de boycotter une compagnie pétrolière ou une station-service durant une journée. Hmmm... bien essayé, mais c'est inutile si vous ne faites que sauter une journée et aller le lendemain pour ravitailler.
Quelles sont les autres solutions? Le covoiturage est inutile, car essayer de réunir quatre personnes qui vivent à proximité l'une de l'autre et qui travaillent toutes dans le même secteur et avec le même horaire dans une même voiture, c'est aussi facile que de comprendre chaque ligne de votre déclaration de revenus. Je ne peux imaginer arriver en retard à la garderie (et payer une pénalité) parce qu'une autre personne dans le même covoiturage a dû faire du surtemps. Je ne peux imaginer voyager en voiture deux heures par jour en compagnie de trois autres personnes avec lesquelles je n'ai rien en commun à part un trajet similaire pour aller travailler.
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| (Photo: Michel Deslauriers, Auto123) |
En changeant pour la ligne Deux-Montagnes/Montréal le service s'est amélioré, les trains étant électriques et plus fiables, et avec un horaire plus complet. Mais la popularité a tellement augmenté que lorsque j'ai pris le train pour la dernière fois en décembre 2003, le stationnement incitatif de 1 100 places à la station Deux-Montagnes se remplissait à pleine capacité à aussi tôt que 7h15. Deux de mes amis l'utilisent encore aujourd'hui, et me disent que le stationnement est maintenant plein à 6h45. Si vous n'avez pas de place pour garer votre voiture, vous ne pouvez évidemment pas prendre le train.