Quoi qu'il en soit, ce lien de parenté explique la présence sous le capot du 4-cylindres turbo de 2 litres qu'utilise la Jetta TSI, également surnommée GLI. Pour le Tiguan Comfortline, que nous avons essayé, ce moteur est jumelé d'office à une boîte de vitesses automatique Tiptronic à 6 rapports avec mode semi-manuel. Le modèle de base Trendline, lui, est le seul offert avec une boîte manuelle à 6 rapports (de série).
Or, avec cette boîte automatique, le moteur suralimenté du Tiguan n'offre pas la douceur de fonctionnement d'un moteur turbo de Volvo. Contrairement à ce dernier, qui a des accélérations linéaires et progressives, le 4-cylindres du Tiguan est intempestif. Ses performances sont évidentes, certes : il permet à cet utilitaire de plus de 1600 kilos d'accélérer de 0 à 100 km/h en tout juste 8 secondes. Cependant, le turbo, qui entre en action de façon subite, cause souvent d'irritants soubresauts. De plus, la lenteur de fonctionnement de la boîte automatique ajoute un délai d'une fraction de seconde, courte mais agaçante, entre le moment où l'on enfonce la pédale de l'accélérateur et celui où le moteur élance ses 200 chevaux.
La boîte manuelle du Tiguan Trendline permet de mieux maîtriser la fougue de ce moteur, ironiquement, en offrant plus de souplesse quand on adopte une conduite sportive. À l'extrême, je débourserais volontiers les 10 000 $ qui séparent un Comfortline et un X3 3.0i pour bénéficier de la souplesse exemplaire du groupe motopropulseur du BMW.
Consommation réservée...
Au chapitre de la consommation, le Tiguan fait bonne figure. Quand on compare les moyennes de consommation de Transports Canada pour la quinzaine d'utilitaires compacts offerts au pays, celle du Tiguan (10 litres aux 100 kilomètres) lui accorde une médaille d'argent derrière le Toyota RAV4 V6 (9,4 litres aux 100 kilomètres). Il est bon de souligner, cependant, que le moteur suralimenté du Tiguan requiert du carburant super.
Cela dit, lors de nos essais, nos chiffres ont été moins épatants. Après avoir conduit l'utilitaire allemand sur près de 400 kilomètres en ville et en campagne, nous avons relevé une moyenne supérieure à 12 litres aux 100 kilomètres. Une moyenne proche avouons-le, des cotes officielles majorées. En effet, on estime que les chiffres de Transports Canada, qui sont obtenus lors de tests réalisés en laboratoire, sont 15 à 20 % inférieurs à la réalité.
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| Le moteur turbo de 2 litres est le même que celui de la Volkswagen Jetta GLI. Il produit 200 chevaux. |
Or, avec cette boîte automatique, le moteur suralimenté du Tiguan n'offre pas la douceur de fonctionnement d'un moteur turbo de Volvo. Contrairement à ce dernier, qui a des accélérations linéaires et progressives, le 4-cylindres du Tiguan est intempestif. Ses performances sont évidentes, certes : il permet à cet utilitaire de plus de 1600 kilos d'accélérer de 0 à 100 km/h en tout juste 8 secondes. Cependant, le turbo, qui entre en action de façon subite, cause souvent d'irritants soubresauts. De plus, la lenteur de fonctionnement de la boîte automatique ajoute un délai d'une fraction de seconde, courte mais agaçante, entre le moment où l'on enfonce la pédale de l'accélérateur et celui où le moteur élance ses 200 chevaux.
La boîte manuelle du Tiguan Trendline permet de mieux maîtriser la fougue de ce moteur, ironiquement, en offrant plus de souplesse quand on adopte une conduite sportive. À l'extrême, je débourserais volontiers les 10 000 $ qui séparent un Comfortline et un X3 3.0i pour bénéficier de la souplesse exemplaire du groupe motopropulseur du BMW.
Consommation réservée...
Au chapitre de la consommation, le Tiguan fait bonne figure. Quand on compare les moyennes de consommation de Transports Canada pour la quinzaine d'utilitaires compacts offerts au pays, celle du Tiguan (10 litres aux 100 kilomètres) lui accorde une médaille d'argent derrière le Toyota RAV4 V6 (9,4 litres aux 100 kilomètres). Il est bon de souligner, cependant, que le moteur suralimenté du Tiguan requiert du carburant super.
Cela dit, lors de nos essais, nos chiffres ont été moins épatants. Après avoir conduit l'utilitaire allemand sur près de 400 kilomètres en ville et en campagne, nous avons relevé une moyenne supérieure à 12 litres aux 100 kilomètres. Une moyenne proche avouons-le, des cotes officielles majorées. En effet, on estime que les chiffres de Transports Canada, qui sont obtenus lors de tests réalisés en laboratoire, sont 15 à 20 % inférieurs à la réalité.
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| L'aménagement du tableau de bord est un modèle d'ergonomie. |