Cette consommation de « camion » s'accorde bien au comportement routier, qui n'a rien de celui d'une automobile. Si vous cherchez un utilitaire au roulement doux comme une auto, faites plutôt l'essai d'un Subaru Forester ou d'un Nissan Murano. Car le Tiguan, lui, offre le roulement d'un Nissan Xterra : sa suspension est ferme et masque mal les défauts du revêtement. De plus, le roulis en courbe est très prononcé. En revanche, la direction électromécanique est précise et pas trop assistée. Curieux mélange.
Intérieur très... VW !
L'intérieur du Tiguan reprend le style épuré propre aux autres produits Volkswagen. D'un noir intégral désolant, son tableau de bord réunit toutefois les commandes, simples à utiliser et à portée de la main du conducteur. L'ergonomie est exemplaire ! Les designers de Volkswagen ont aussi prévu quelques vide-poches pratiques, qui sont disséminés un peu partout dans l'habitacle.
En matière de confort et de maintien, ses sièges baquets sont à un cran de ceux du Volvo XC90 - les meilleurs de l'industrie, à mon avis. Fermes à souhait (et chauffants de série dans les Comfortline et Highline), ils rendent les longues randonnées d'autant plus agréables. La banquette arrière, faite de deux sections asymétriques, est montée sur glissières. Très haute, son assise procure un égal confort à des adultes, ce qui n'est pas commun pour tous les utilitaires, compacts ou non.
La position de conduite est bonne, grâce aux réglages du siège et du volant, qui est inclinable ET télescopique (pour tous les modèles). La visibilité, elle, laisse un peu à désirer, surtout quand on compare le Tiguan au Forester. Les rétroviseurs extérieurs sont étroits. De plus, la lunette très courte, les appuie-tête arrière massifs et la ligne de caisse relevée, dans la partie arrière de la carrosserie, contribuent tous à réduire le champ de vision arrière, ce qui a pour effet de compliquer les manoeuvres de stationnement.
Beaucoup d'espace à bagages
En soulevant le hayon, on découvre une ouverture large et haute. Le seuil n'étant décalé que de quelques centimètres par rapport au plancher, l'embarquement des bagages se révèle aisé.
Pour agrandir la surface de chargement, il suffit de replier les dossiers asymétriques de la banquette arrière. Ceux de notre véhicule d'essai, toutefois, opposaient tant de résistance qu'il fallait faire l'opération à deux mains. Pas très pratique...
En attendant un TDI...
Volkswagen propose quatre variantes du Tiguan : une de base à roues avant motrices et trois autres toutes dotées de la transmission intégrale 4MOTION. Avec une échelle de prix s'étalant (au moment d'écrire ces lignes) de 27 575 à 38 375 $, sans options ni taxes, ce nouvel utilitaire vise juste dans un créneau dont la populaire croissante s'explique par le jeu de yo-yo du prix du carburant.
Cela dit, une version équipée d'un moteur turbodiesel (TDI) ferait un véritable carton, si le prix était juste. Une éventuelle version de la sorte m'apparaîtrait nettement plus attrayante.
photo:Luc Gagné
Intérieur très... VW !
L'intérieur du Tiguan reprend le style épuré propre aux autres produits Volkswagen. D'un noir intégral désolant, son tableau de bord réunit toutefois les commandes, simples à utiliser et à portée de la main du conducteur. L'ergonomie est exemplaire ! Les designers de Volkswagen ont aussi prévu quelques vide-poches pratiques, qui sont disséminés un peu partout dans l'habitacle.
En matière de confort et de maintien, ses sièges baquets sont à un cran de ceux du Volvo XC90 - les meilleurs de l'industrie, à mon avis. Fermes à souhait (et chauffants de série dans les Comfortline et Highline), ils rendent les longues randonnées d'autant plus agréables. La banquette arrière, faite de deux sections asymétriques, est montée sur glissières. Très haute, son assise procure un égal confort à des adultes, ce qui n'est pas commun pour tous les utilitaires, compacts ou non.
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| Pour agrandir la surface de chargement, il suffit de replier les dossiers asymétriques de la banquette arrière. |
La position de conduite est bonne, grâce aux réglages du siège et du volant, qui est inclinable ET télescopique (pour tous les modèles). La visibilité, elle, laisse un peu à désirer, surtout quand on compare le Tiguan au Forester. Les rétroviseurs extérieurs sont étroits. De plus, la lunette très courte, les appuie-tête arrière massifs et la ligne de caisse relevée, dans la partie arrière de la carrosserie, contribuent tous à réduire le champ de vision arrière, ce qui a pour effet de compliquer les manoeuvres de stationnement.
Beaucoup d'espace à bagages
En soulevant le hayon, on découvre une ouverture large et haute. Le seuil n'étant décalé que de quelques centimètres par rapport au plancher, l'embarquement des bagages se révèle aisé.
Pour agrandir la surface de chargement, il suffit de replier les dossiers asymétriques de la banquette arrière. Ceux de notre véhicule d'essai, toutefois, opposaient tant de résistance qu'il fallait faire l'opération à deux mains. Pas très pratique...
En attendant un TDI...
Volkswagen propose quatre variantes du Tiguan : une de base à roues avant motrices et trois autres toutes dotées de la transmission intégrale 4MOTION. Avec une échelle de prix s'étalant (au moment d'écrire ces lignes) de 27 575 à 38 375 $, sans options ni taxes, ce nouvel utilitaire vise juste dans un créneau dont la populaire croissante s'explique par le jeu de yo-yo du prix du carburant.
Cela dit, une version équipée d'un moteur turbodiesel (TDI) ferait un véritable carton, si le prix était juste. Une éventuelle version de la sorte m'apparaîtrait nettement plus attrayante.
photo:Luc Gagné
Volkswagen Tiguan Comfortline 4MOTION 2009
Volkswagen Tiguan Comfortline 4MOTION 2009
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