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Volkswagen Touareg TDI V6 Highline 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Charles Renny
Design
Esthétiquement, le Volkswagen Touareg TDI 2010 a toutes les allures d’un VUS intermédiaire moderne. Les porte-à-faux courts lui donnent un air robuste tout en créant de bons angles d’attaque et de départ (oui, ce 4x4 excelle en conduite hors-route!). L’habitacle se révèle spacieux et facile d’accès grâce à la vaste ouverture des portières.

Sièges
Les sièges avant chauffants procurent un superbe confort et leurs réglages électriques aident vraiment à trouver une bonne position de conduite. De plus, l’instrumentation et les commandes adoptent la présentation typique d’un modèle Volkswagen, alors il ne faut qu’une vingtaine de minutes pour se sentir chez soi.

La deuxième rangée s’avère presque aussi conviviale, la banquette aux appuis légèrement prononcés accueillant deux adultes en tout confort (un troisième aura moins de chance). Le dégagement au niveau de la tête, des jambes et des genoux m’a paru très généreux. La preuve : après avoir reculé le siège du conducteur pour me sentir bien à l’aise au volant, je suis monté derrière et mes genoux étaient encore loin de toucher le dossier devant moi.

Esthétiquement, le Volkswagen Touareg TDI 2010 a toutes les allures d’un VUS intermédiaire moderne. (Photo: Charles Renny/Auto123.com)

Roulement
Le Touareg offre un roulement souple. Malgré ses grandes roues de 18 pouces, les bosses et fissures normales sur la route ne l’ébranlent pas. Même des cratères qui devraient rapidement être bouchés par la municipalité ne compromettent pas l’efficacité de la suspension. Pendant tout ce temps, l’habitacle demeure serein et les passagers ne se font jamais brasser.

Conduite

Entraîné en tout temps par le système de traction intégrale 4MOTION de Volkswagen, le véhicule ne donne jamais d’indication lorsqu’il nous vient en aide. Sur la neige et la gadoue, il ne fait cependant aucun doute que le système s’efforce activement de prévenir les dérapages, de quoi rassurer et réconforter le pilote autant que le font les sièges chauffants par une froide matinée de printemps.

En poussant fort dans les courbes sur chaussée sèche, les pneus se mettront à crisser avant que le Touareg ne commence à glisser. Forcez davantage (comme j’aime faire) et votre douce moitié vous demandera sûrement de ralentir (si vous faites la sourde oreille, il y a de fortes chances qu’elle vous l’ouvre – à la main) parce que le roulis de caisse viendra assurément la déranger.

Sur chaussée précaire (mouillée ou accidentée) forçant une réduction d’adhérence et de vitesse, le Touareg procure quand même une belle sensation de confiance au volant, que ce soit pour dépasser une semi-remorque ou simplement monter dans l’entrée d’auto. J’espérais même devoir traverser une montagne à chaque fois que j’allais faire des courses.

Bref, dans les mains d’un expert, le Volkswagen Touareg 2010 peut réaliser de vrais exploits, autant sur la route qu’en dehors. Dans les mains d’un conducteur moyen, il donnera à celui-ci l’impression d’être un expert.

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Charles Renny
Charles Renny
Expert automobile
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