En 1933, cependant, la Grande Dépression découlant du krach boursier sévissait très fort. Afin d'éviter la faillite, Willys a dû abandonner sa gamme Willys-Knight après une production de 19 ans. Durement touchée par l'économie léthargique, la compagnie est sortie du rouge en 1936 -- sans toutefois compter sur John Willys, qui avait succombé à une crise cardiaque l'année précédente.
L'actionnaire majoritaire, Ward Canaday, a pris la gouverne et la compagnie, dorénavant appelée Willys-Overland Motors Inc., a modernisé à la fois le style et la mécanique de ses voitures Willys. En même temps, elle a gardé le même moteur de base à quatre cylindres qui avait été créé pour la Whippet.
La Seconde Guerre mondiale a permis à Willys-Overland de poursuivre ses opérations. D'ailleurs, c'est elle qui a remporté la mise pour fabriquer le Jeep à usage militaire, selon un design initialement élaboré par American Bantam Car Company. Ce véhicule polyvalent à quatre roues motrices a donné un nouveau souffle à Willys. Jusqu'en 1945, la compagnie en a assemblé 360 000 exemplaires sur une production totale de 647 000. Tous étaient alimentés par une variante du moteur original de la Whippet.
Au terme de la guerre, Willys s'est concentrée à produire une variété de Jeep à usage civil, dont les Jeep Station Wagon et le joli Jeepster décapotable.
En 1952, après sept ans passés à concevoir uniquement des véhicules à quatre roues motrices, Willys a recommencé à fabriquer des voitures de tourisme en lançant les berlines, coupés et cabriolets Aero-Willys avec moteur à six cylindres. Ces voitures compactes s'avéraient autant durables qu'économiques, mais leur prix était supérieur à ceux de Ford, de Chevrolet et de Plymouth. Les ventes en ont souffert.
Un an plus tard, Canaday a cédé le contrôle de Willys à l'industriel Henry J. Kaiser, qui a maintenu la compagnie en vie jusqu'en 1955. La fabrication de voitures en Amérique du Nord a été déménagée au Brésil, tandis que celle des Jeep est demeurée aux États-Unis. De 1960 jusqu'à sa mort en 1972, l'Aero-Willys s'est imposée comme l'une des pierres angulaires de l'industrie automobile brésilienne.
Bref, dans les bons temps comme dans les moins bons, en période de paix comme en période de guerre, Willys n'a jamais lâché prise, offrant à la planète quelques-uns des véhicules les plus célèbres de l'histoire.
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L'actionnaire majoritaire, Ward Canaday, a pris la gouverne et la compagnie, dorénavant appelée Willys-Overland Motors Inc., a modernisé à la fois le style et la mécanique de ses voitures Willys. En même temps, elle a gardé le même moteur de base à quatre cylindres qui avait été créé pour la Whippet.
La Seconde Guerre mondiale a permis à Willys-Overland de poursuivre ses opérations. D'ailleurs, c'est elle qui a remporté la mise pour fabriquer le Jeep à usage militaire, selon un design initialement élaboré par American Bantam Car Company. Ce véhicule polyvalent à quatre roues motrices a donné un nouveau souffle à Willys. Jusqu'en 1945, la compagnie en a assemblé 360 000 exemplaires sur une production totale de 647 000. Tous étaient alimentés par une variante du moteur original de la Whippet.
Au terme de la guerre, Willys s'est concentrée à produire une variété de Jeep à usage civil, dont les Jeep Station Wagon et le joli Jeepster décapotable.
En 1952, après sept ans passés à concevoir uniquement des véhicules à quatre roues motrices, Willys a recommencé à fabriquer des voitures de tourisme en lançant les berlines, coupés et cabriolets Aero-Willys avec moteur à six cylindres. Ces voitures compactes s'avéraient autant durables qu'économiques, mais leur prix était supérieur à ceux de Ford, de Chevrolet et de Plymouth. Les ventes en ont souffert.
Un an plus tard, Canaday a cédé le contrôle de Willys à l'industriel Henry J. Kaiser, qui a maintenu la compagnie en vie jusqu'en 1955. La fabrication de voitures en Amérique du Nord a été déménagée au Brésil, tandis que celle des Jeep est demeurée aux États-Unis. De 1960 jusqu'à sa mort en 1972, l'Aero-Willys s'est imposée comme l'une des pierres angulaires de l'industrie automobile brésilienne.
Bref, dans les bons temps comme dans les moins bons, en période de paix comme en période de guerre, Willys n'a jamais lâché prise, offrant à la planète quelques-uns des véhicules les plus célèbres de l'histoire.
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