Comme il se doit, cette Subaru a visité la salle d'opération d'un chirurgien esthétique. Vous avez vu l'allure de la voiture ? Frappante et prête à attaquer. 
La carrosserie a été recouverte d'une peinture dont la couleur est un orangé inspiré de la célèbre teinte « grabber orange » populaire sur les muscle cars des années 60. Ordonnance idéale du docteur contre la dépression. Rarement un modèle à quatre portes aura été aussi aguichant. Un bleu royal contraste avec l'orangé pour les graphiques alors que des feux du style Altezza, des miroirs du type M3 et des vitres teintées complètent le tout.
Cette bête orangée n'est clairement pas qu'une réalisation cosmétique. Les suspensions sont réglées comme celles d'une voiture de compétition. Le débattement est presque nul. Les puits d'ailes sont remplis par des roues Racing Hart CP-035R chaussées de pneus Falken GRB FK451 en 215/35 ZR18. Ce n'est pas tout, elle a également du coeur au ventre. Le moteur, déjà puissant d'origine, est secondé par une gestion de turbo modifiée et d'une bonne dose de protoxyde d'azote. La dose prescrite de ce précieux gaz ne nous a pas été révélée, mais il y a sans aucun doute un minimum de 100 chevaux supplémentaires en réserve.
Pour prendre soin de sa santé, ce moteur boxer a droit à des outils de gestion de pression du turbo à la fine pointe de la technologie. C'est là une précaution élémentaire à prendre avec une mécanique ainsi modifiée. Un filtre conique ainsi qu'une soupape de surpression TurboXs permettent au moteur de mieux contrôler sa respiration.