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Essai: Dodge Charger SRT8 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Kevin ''Crash'' Corrigan
Avec sa Charger SRT8, Dodge semble cibler les hommes de 40 ans et plus, comme moi, qui croient toujours être animés par le souffle de la jeunesse. Après tout, les plus jeunes doivent être passionnés de voitures classiques pour se rappeler que la Charger originale n'est pas qu'une simple auto-jouet pour les gamins.

(Photo: Kevin Corrigan)
Et que dire des coûts d'assurance! La seule mention du nom SRT suffit à faire écarquiller les yeux d'un agent de SSQ aussi grands que les roues de cette Charger.

La compagnie ne se cache pas pour dire que sa Charger s'adresse principalement aux personnes qui ont déjà roulé dans la voiture originale des années 1960 et 1970. En termes de style, les deux ont plusieurs similitudes. Il y a la calandre rectangulaire divisée, le long capot et la ligne de toit doucement courbée. Mais il y a aussi beaucoup de différences. Je pense que les gens de Chrysler, plutôt que de jouer la carte rétro, ont essayé de recréer l'esprit des «muscle cars». Si toute la gamme de la Charger 2006 est comme ça, aucune version ne le crie plus fort que la redoutable SRT8.

À défaut de reproduire fidèlement la première Charger, la nouvelle fait tourner les têtes. Sa posture est belle et athlétique, tandis que sa
(Photo: Kevin Corrigan)
physionomie masculine -- surtout avec la calandre imposante -- est très intimidante. Bref, le physique a évolué, mais l'âme est demeurée. Une âme de bête de course.

Les jantes de 20 pouces dominent le profil de cette voiture; par surcroît, leur design permet d'entrevoir parfaitement les disques massifs et les brillants étriers rouges des freins Brembo. Ensemble, roues, pneus et freins signalent clairement qu'il ne s'agit pas d'un bolide ordinaire.

À l'intérieur, l'aménagement m'a paru un peu rudimentaire, jusqu'à ce que je me rappelle les muscle cars d'antan, qui misaient elles aussi sur la simplicité. Leur raison d'être était davantage la performance que l'apparence, le tout à des prix raisonnablement abordables pour l'homme ordinaire.

Ce n'est pas parce que l'habitacle paraît simpliste qu'il manque d'équipements. Mon modèle d'essai était rempli d'accessoires cool et pratiques, comme un système de navigation à GPS, des sièges avant chauffants et un toit ouvrant électrique. N'oublions pas la chaîne audio AM/FM/Cassette avec chargeur de 6 CD compatible aux MP3; elle est reliée à 11 haut-parleurs de performance, dont un amplificateur Kicker de 276 watts et un caisson d'extrêmes graves de 200 watts.

(Photo: Kevin Corrigan)
Le tableau de bord a été bien dessiné et le groupe d'instruments respecte la thématique du véhicule: classique et droit au but. J'ai cependant trouvé que certaines surfaces en plastique étaient dures, surtout le bas des panneaux de portes.

Les sièges sont recouverts d'un cuir ferme et ils s'avèrent aussi pratiques que confortables. Ceux à l'avant ont de gros appuis latéraux qui maintiennent le corps bien en place en tout temps. Le revers de la médaille, c'est que le cuir a tendance à s'user près des coutures. En fait, mon modèle, qui affichait seulement quelques milliers de kilomètres à l'odomètre, démontrait déjà des signes d'usure prématurée. Ceci dit, les sièges arrière offrent un bon confort et beaucoup d'espace. Voilà qui est rare chez les voitures qui sont autant axées sur la performance.
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