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Ford Mustang GT 2005 : essai routier

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Rob Rothwell
Le «muscle car» moderne, coriace et dur à cuire
Le «muscle car» moderne, coriace et dur à cuire

L'autre jour, alors que je prenais le traversier allant de Vancouver à l'île, j'ai entendu le message suivant provenant des haut-parleurs: «Le
«Wow! Je pensais que c'était beaucoup plus que ça!», m'a lancé un admirateur de la Ford Mustang GT 2005 que je conduisais quand je lui ai révélé son prix de base. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
propriétaire d'une nouvelle Ford Mustang GT verte est prié de se présenter au pont supérieur et d'éteindre son alarme.» Honnêtement, je n'avais même pas réalisé que j'avais activé l'alarme de mon nouveau modèle d'essai. Je me suis donc dirigé la tête basse vers le pont supérieur, où j'ai trouvé un préposé passionné de l'automobile... ainsi qu'un grand nombre de passagers agacés.

Après avoir restauré un peu d'ordre dans le stationnement, je me suis retrouvé en pleine conversation avec le préposé, qui n'a pas cessé de me dire à quel point la nouvelle Mustang a l'air cool. Il a terminé en mentionnant qu'elle devait coûter cher. «Bien du bon sens», lui ai-je répondu en révélant le prix de base de la GT. Sa réponse: «Wow! Je pensais que c'était beaucoup plus que ça!».
 
Peu importe l'âge ou la génération, la nouvelle Mustang suscite un intérêt généralisé. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Normalement, je n'aurais pas fait part de cette anecdote, mais voyez-vous, ce jeune préposé était la deuxième personne à scruter ma GT et à engager une conversation avec moi. Pendant que j'attendais en ligne pour embarquer la voiture sur le traversier, un agent avait frappé à ma fenêtre pour me dire qu'il était lui-même propriétaire d'une Mustang 1966 et que la nouvelle version lui ressemblait énormément.

À mon avis, ces deux épisodes survenus en moins d'une demi-heure sont significatifs de l'intérêt généralisé que suscite la Mustang, peu importe l'âge ou la génération. L'ADN des Mustang des années 1960 est
On ne retrouve nulle part sur la voiture un insigne «Mustang», ce qui ne l'empêche pas d'être reconnue instantanément. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
incorporée si efficacement dans la nouvelle que, lorsque celle-ci a été dévoilée, les gens de tous âges ont su instantanément qu'il s'agissait d'une Mustang. Pourtant, on ne retrouve nulle part sur la voiture un insigne «Mustang» (voilà le genre de notoriété que les constructeurs recherchent si désespérément).

Ma première expérience avec la Mustang GT 2005 s'est faite à bord d'un modèle de pré-production conduit par nul autre que le pilote de Champ Car, Alexandre Tagliani, lors d'un événement médiatique organisé par Ford. Dès le premier changement de rapport, j'ai su que Ford avait créé plus qu'une voiture au style rétro. Les lettres «GT» signifient qu'un V-8 rugissant se trouve sous le capot, acheminant sa puissance aux
Les lettres «GT» signifient qu'un V-8 rugissant se trouve sous le capot, acheminant sa puissance aux roues arrière à l'aide d'une transmission manuelle ou automatique à cinq vitesses. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
roues arrière à l'aide d'une transmission manuelle ou automatique à cinq vitesses. Timides du volant, veuillez vous abstenir! Cette configuration est hautement performante et, d'après mes oreilles, il s'agit du plus beau son qu'offre un moteur américain à l'heure actuelle.

En vertu d'un ratio de trois soupapes par cylindre, le V-8 de 4,6 litres à simple arbre à cames en tête (SACT) développe 300 chevaux et un couple de 320 lb-pi. Une telle puissance est impressionnante, surtout pour une voiture qui ne fait osciller la balance qu'à 1563 kg (3445 lb). Bien que le couple de pointe se fasse ressentir à un régime élevé de 5400 rpm, la majeure partie demeure disponible à tous les niveaux de régime grâce à la technologie de calage variable des soupapes.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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