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Mazda CX9 GT à TI 2008 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Marc Bouchard
Familial, mais sportif
Familial, mais sportif

Je n'ai pas l'habitude de privilégier les comparaisons dans l'évaluation des véhicules. Il faut plutôt être capable de reconnaître la valeur d'une voiture pour ce qu'elle est réellement, même si elle compétitionne dans un créneau précis. Mais dans le cas du Mazda CX-9, faire le contraire est presque risqué tellement les similitudes semblent grandes entre ce grand frère Mazda et le CX-7.

Bien que la ressemblance soit frappante, le CX-7 et le CX-9 présentent des comportements très différents.

Outre l'appellation et une silhouette aux lignes inspirées du même design, le CX-7 et le CX-9 n'ont rien en commun. La plateforme n'est pas la même, la motorisation non plus, et la clientèle visée, encore moins. Alors que le CX-7 montre une personnalité sportive plus affirmée, le CX-9 mise davantage sur son aspect familial. Après tout, il est capable de recevoir sept passagers (dans un confort tout à fait appréciable, puisque même l'accès aux places arrière est facilité par une deuxième rangée mobile de plusieurs centimètres) et compte sur un moteur plus souple que puissant.

En réalité, bien que le nouveau V6 dispose de 275 chevaux, il semble toujours hésiter avant de s'élancer si on le sollicite avec vigueur et enthousiasme. En revanche, une fois lancé, il réagira avec une grande aisance et un certain silence de fonctionnement, ce qui est certainement un avantage sur bon nombre de petits multisegments de même taille.

Autre détail, le CX-9 met à profit l'expertise développée par Mazda au fil des ans en utilisant la très efficace plateforme de la Mazda6 et sa boîte de vitesses automatique.

Moins vigoureux
Le moteur, un nouvel engin placé sous le capot uniquement pour 2008, n'est pas aussi vigoureux qu'on pourrait le souhaiter. Marié à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports à mode manuel (que je n'ai essayé que quelques secondes, comme la plupart des conducteurs), il est capable d'accélérations raisonnables, c'est vrai. Mais j'ai peine à l'imaginer quand le véhicule sera rempli de 6 ou 7 adultes, et qu'on tirera à l'arrière les 3500 livres proposées par le fabricant.

Malgré ses 275 chevaux, on le dirait un peu paresseux, surtout au démarrage. Je n'ai pu faire mieux que 10,4 secondes pour atteindre 100 km/h après un départ arrêté, alors que j'étais seul à bord. Heureusement, il prend sa revanche en reprise et est tout à fait agréable en mode urbain.

Sans être anémique, le moteur V6 n'est pas non plus des plus athlétiques.
Marc Bouchard
Marc Bouchard
Expert automobile
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