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Mercedes-Benz C250 4MATIC 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Une Mercedes-Benz un peu moins glamour
Ce n’est pas d’hier que les Mercedes-Benz s’associent aux grands noms de ce monde, aux vedettes et aux plus riches d’entre nous. Sans dire que Mercedes veut se débarrasser de cette image de haut prestige, la direction a compris au fil du temps, que même ceux qui sont loin des flashs de caméra peuvent aimer le prestige de l’étoile.

La suspension reste souple en amortissement, mais ferme en roulis. (Photo: Mercedes-Benz)

C’est exactement pour ceux qui ont le goût du luxe sans prétention que la Classe C existe. Avec un prix de base de 35 800 $ traction intégrale incluse, elle ne convient pas à toutes les bourses, mais il s’agit quand même d’un bon point de départ.

Une sobriété bien exprimée
Bien que la C250 soit exclusive au marché canadien, elle se fond à merveille dans le parc automobile au pays. De l’extérieur, la sobriété des lignes prime sur le besoin d’affirmer les origines de la voiture. Elles ne sont pas génériques, mais auront l’avantage de vieillir lentement dans le temps, un peu comme toutes les Mercedes d’ailleurs.

On reconnaît un nombre important de détails propres à la marque, comme le boîtier des rétroviseurs avec une légère touche de chrome, le choix de l’insigne dans la calandre ou sur le capot et l’allure générale du dessin extérieur.

L’impression dégagée par l’intérieur ne s’apparente pas à ce que l’on connaît de Mercedes, du moins au niveau de la présentation de la planche de bord. La qualité se manifeste partout, les détails de construction sont omniprésents, tout comme la finition impeccable. Il manque ce petit quelque chose vraiment typique aux Allemandes, une certaine rigidité dans le style.

Surprise claustrophobe
Derrière le volant on reconnaît l’esprit Mercedes, les cadrans indicateurs sont faciles à lire, la nacelle partage la même configuration que le reste de la gamme. Il y a toujours les deux leviers à gauche du volant qui causent une certaine confusion, l’un sert aux feux indicateurs, alors que le second est voué au régulateur de vitesse. Il est plus aisé d’enclencher ce dernier que le levier des clignotants.

Le confort des sièges et la position de conduite sont respectables. Par contre dès que l’on s’installe à bord, un mauvais sentiment prend le dessus. La Classe C, même si elle a gagné en proportion lors de la refonte demeure une voiture étroite. Cette impression s’accentue avec un pavillon de toit assez bas, ce qui cause un faible dégagement pour la tête.

Derrière le volant on reconnaît l’esprit Mercedes, la nacelle partage la même configuration que le reste de la gamme. (Photo: Mercedes-Benz)
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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