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Nissan 370Z Roadster 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
Le Japon contre-attaque!
Nissan devient de plus en plus agressif en matière de sportivité. Depuis plusieurs mois, une discussion animée entre l’empire Nippon et l’empire Allemand a lieu, à savoir laquelle de la GT-R ou de la 911 Turbo bat le meilleur temps sur le fameux circuit du Nürburgring. Là on ne parle plus de simple 0-100km/h, mais bien de performance à tous les niveaux!

Maintenant roadster jusqu’au bout des pneus, la 370Z a tout du classique en devenir : look accrocheur, excellentes performances, belle sonorité, deux places ET les cheveux dans le vent! (Photo: Nissan)

L’amicale guerre entre Porsche et Nissan ne se situe pas seulement à l’intérieur des hautes sphères de l’exclusivité, il y a aussi des produits plus accessibles qui se livrent une bataille. Cette fois Nissan s’attaque à une autre icône de l’industrie, la fameuse Boxster. Pour y faire face, on a simplement enlevé le toit de la 370Z. Maintenant roadster jusqu’au bout des pneus, elle a tout du classique en devenir : look accrocheur, excellentes performances, belle sonorité, deux places ET les cheveux dans le vent!

Le designer de la nouvelle Z est Randy Rodriguez alors sous la tutelle de Shiro Nakamura. Fan des générations précédentes de la Z, il a voulu faire de la Z sa Z. Par contre, ici, exit le long capot de la 240Z « à la Jaguar Type E ». L’allure générale se veut un peu plus trapue. Réussie? Certainement! La perte du toit entraîne une importante modification de la silhouette. Le rappel des custodes de la Z originale de 1969 n’est plus visible, toit souple oblige. Une fois le toit perdu, on réalise alors que cette Z a un popotin assez….rebondi.

La rondeur des ailes arrière n’augmente pas le volume du coffre. Passablement limité, on doit voyager léger, mais n’est-ce pas là l’un des charmes d’un pur roadster. L’autre impact est une visibilité arrière en roulette russe. L’habitacle copie intégralement celui du coupé. Les trois cadrans surplombant la console centrale donnent un autre élément sportif à la planche de bord.

Au niveau de la nacelle d’instrumentation, on voit bien que l’inspiration est toute italienne de Maranello, chez Ferrari. Le compte-tours bien au centre et le cadran de gauche à écran, sert de support pour une multitude d’informations, dont entre autres, le niveau d’essence. L’attrait du style a prévalu sur la fonction, car en plein soleil, il devient difficile d’y lire les informations. Le système de navigation s’intègre bien à la planche de bord, issu directement des cartons d’Infiniti; on l’utilise intuitivement.

Les trois cadrans surplombant la console centrale donnent un autre élément sportif à la planche de bord. (Photo: Nissan)
Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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