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Porsche 356B 2000 GS Carrera GT 1960 et Porsche 356B Carrera 2 Cabriolet 1962 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Incomparables!
Plusieurs fervents parmi vous connaissent sans doute la citation suivante de Ferdinand Anton Ernst Porsche (surnommé «Ferry») : «Je n’ai pas trouvé la voiture sport de mes rêves, alors je l’ai fabriquée moi-même!» Je l’avais aussi entendue mais, à l’époque, je n’étais pas en âge de conduire quelconque de ses créations originales. Pauvre de moi qui ne pouvait évaluer que les derniers modèles Porsche, c’était jusqu’à ce jour…

J’aurais beaucoup de difficulté à vous décrire toute l’excitation et toute la nervosité que je ressentais pendant qu’on me donnait les instructions (ou plutôt les interdictions) relatives à la 2000 GS Carrera GT. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com)

Ne manquant vraiment pas d’audace, Porsche a décidé de sortir quatre voitures classiques de son musée allemand pour nous laisser les conduire dans la région de Monterey, en Californie. Oui, vous avez bien lu! Je me suis glissé derrière le volant non pas d’une, mais bien de deux très exclusives Porsche 356B.

J’aurais beaucoup de difficulté à vous décrire toute l’excitation et toute la nervosité que je ressentais pendant qu’on me donnait les instructions (ou plutôt les interdictions) relatives à la 2000 GS Carrera GT. «Assurez-vous de garder le régime entre 3000 et 4000 tours/minute; le moteur et la transmission étant froids, tous les changements de rapport doivent s’effectuer en douceur; si vous calez le moteur, enfoncez graduellement la pédale d’accélérateur mais pas plus d’une fois, sinon vous noierez le moteur. Cette mécanique est très dispendieuse.» Voilà quelques-uns des avertissements qui m’ont été formulés avant que je prenne la route avec le coupé 356.

En passant, le moteur en question est un quatre-cylindres à plat de 2,0 litres développant 175 chevaux et atteignant une vitesse de pointe de 220 km/h. Ces chiffres se voulaient bien en avant de leur temps; en fait, on pourrait presque les associer à une compacte sportive du 21e siècle. Pas besoin de vous dire que cette jolie mais diabolique petite bombe argent me faisait saliver juste à l’idée de la conduire!

Toutes les technologies dernier cri de l’époque s’y retrouvaient : panneaux de carrosserie en aluminium, soudures additionnelles pour accroître la rigidité du châssis et plusieurs matériaux légers visant à réduire le poids de la voiture, dont des vitres en plexiglas, des coquilles de sièges en aluminium et un volant en bois.

Fait intéressant, à partir de 1955, toutes les Porsche de route renfermant un moteur prêt pour la course portaient l’appellation «Carrera». Maintenant que vous en connaissez la signification. Je vous en prie.

Le moteur en question est un quatre-cylindres à plat de 2,0 litres développant 175 chevaux et atteignant une vitesse de pointe de 220 km/h. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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