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Toyota Tundra Double Cab 4x4 SR5 4,6L 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Miranda Lightstone
À fond la caisse!
Lors de mon premier essai d'une camionnette Toyota Tundra il y a quelques années, j'ai été agréablement surprise. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais dès le moment où j'ai pris les commandes, j'ai vraiment apprécié mon expérience. Je me suis lancée dans un périple de camping mémorable et la Tundra s'est probablement avérée l'un des meilleurs véhicules que j'aie utilisés pour pareille occasion. Mon opinion à son sujet en a sans doute été influencée, mais c'est à cette époque que j'ai réalisé tout le côté pratique de cette grande camionnette.

Son apparence se veut légèrement plus raffinée que celle des autres camionnettes sur le marché. (Photo: Miranda Lightsone/Auto123.com)

Pour mon nouvel essai, la Toyota Tundra 4x4 SR5 2011 de couleur rouge radieux a principalement affronté la jungle urbaine, réussissant encore une fois à surpasser mes attentes. À la fin de la semaine, je dois avouer que j'avais le béguin pour elle.

Tout d'abord, son apparence se veut légèrement plus raffinée que celle des autres camionnettes sur le marché. Quand je la regarde, j'ai l'impression qu'elle se présenterait au chantier non pas en habit de travail, mais plutôt avec des pantalons kakis et un polo. Entendons-nous bien : la Tundra peut très bien faire le boulot; c'est juste qu'elle paraît plus élégante que toutes les autres ouvrières. Cela dit, ne vous laissez pas influencer par son extérieur endimanché...

Sous le capot sculpté et derrière les phares qui évoquent le regard d'un félin (une autre touche un peu féminine pour une camionnette) se trouve un redoutable V8 i-Force de 4,6 litres. Aussitôt qu'on tourne la clé dans le contact, le moteur rugit pour nous rappeler que ce véhicule a été conçu pour bûcher et remorquer. Développant une puissance de 310 chevaux et un couple de 327 livres-pied, la Tundra a l'air collet monté aux yeux de certains, mais elle possède définitivement tout ce qu'il faut pour livrer la marchandise. Sa boîte automatique à six rapports à commande électronique intelligente (Super ECT) se marie parfaitement au V8, si bien que la grande camionnette de Toyota peut carrément bondir sur demande.

Ce qui m'a le plus frappée, c'est son comportement routier digne d'une voiture. Je m'explique : la Tundra ne se montre ni silencieuse (loin de là), ni facile d'accès (mes efforts pour grimper dans la cabine se sont transformés en spectacle), ni économique (je vous ai parlé du gros V8, n'est-ce pas?). Par contre, elle offre une belle manœuvrabilité. Souvent, conduire une camionnette sur des routes secondaires donne l'impression de diriger un éléphant le long de la clavicule de Nicole Richie – la marge de manœuvre est très mince et il y en a un qui finit par souffrir.

Sous le capot sculpté et derrière les phares qui évoquent le regard d'un félin se trouve un redoutable V8 i-Force de 4,6 litres. (Photo: Toyota)
Miranda Lightstone
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