Comme les ingénieurs de BMW sont conscients que M est pour le plaisir de conduire le M Dynamic Mode (MDM) permet tout de même les dérapages contrôlés, à condition que le pilote insiste. En fait, il faudra probablement désactiver les systèmes embarqués pour y parvenir, mais cette fois, pas de risque : ce genre de manœuvre doit être réservé aux circuits fermés, un environnement qu’adore le X6 M.
En conduite plus sage, on peut se fier à la traction intégrale xDrive. BMW a aussi intégré un système qui nous permet de mettre la voiture à notre main avec les calibrations de notre choix. De plus, il faut mentionner que les assistances diminuent à mesure que la vitesse augmente, évidemment dans les conditions maximales. De ce fait on redevient le véritable maître à bord, gagnant en précision.
La seule véritable faiblesse en matière de performance vient des freins qui surchauffent en usage intense. Malgré les quatre pistons par disques avant, le poids total du X6 M de 5 000 lbs se fait sentir, augmentant la distance nécessaire et entraînant une accumulation plus intense de chaleur. La durabilité du freinage efficace est donc douteuse, mais uniquement en véritable conduite sportive.
Même son de cloche pour la boîte de vitesses dite intelligente : elle refuse simplement de rétrograder si on est à trop grande vitesse, malgré la présence d’un système de jumelage de révolution moteur. Bref, un petit ajustement s’impose.
Surprise comportementale
Le comportement sur route est feutré contrairement à ce que l’on pourrait croire. L’intérieur est très luxueux avec ses appliques de toile de carbone et une belle luminosité intérieure. Le volant offre une prise en main parfaite. Parmi tout l’équipement offert, le système tête haute pour la lecture des indicateurs est mon préféré.
Comme on s’y attend, la direction est très précise, malgré sa grosseur, le X6M se manie facilement. Heureusement d’ailleurs, car il faut un peu de bonne volonté, et beaucoup de confiance, pour faire des manœuvres car la visibilité arrière est aux limites de l’acceptable.
La qualité du comportement routier n’est pas atténuée par la hauteur du X6 M, il demeure toujours très stable peu importe les conditions. Et la consommation d’essence moyenne est respectable, avouons-le, avec un 13,9 l/100Km.
Pas de révolution
BMW a beau clamer haut et fort qu’ils ont créé une nouvelle catégorie avec les SAV pour Sports Activity Vehicule, il n’en demeure pas moins que le X6M est un utilitaire sport, virulent certes, mais tout de même un utilitaire. Il arrive dans une catégorie où certains Porsche Cayenne Turbo (à partir de 118 900$) et Mercedes-Benz ML63 AMG (à partir de 97 500$) existent. On doit aussi considérer la compétition interne avec le nouveau X5 M qui offre l’avantage de l’espace et qui est plus pratique. Le X6 M se détaillera à partir de 99 900$, alors que le X5 M est à partir de 97 900$.
Conclusion
Le X6 M est un mélange entre un coupé et un utilitaire sport, auquel on a cette fois ajouté un cœur de voiture sport. Un petit plaisir duquel on ne doit pas se priver pour vivre notre passion, mais qui n’a vraiment aucun lien avec la raison.
photo:BMW
En conduite plus sage, on peut se fier à la traction intégrale xDrive. BMW a aussi intégré un système qui nous permet de mettre la voiture à notre main avec les calibrations de notre choix. De plus, il faut mentionner que les assistances diminuent à mesure que la vitesse augmente, évidemment dans les conditions maximales. De ce fait on redevient le véritable maître à bord, gagnant en précision.
La seule véritable faiblesse en matière de performance vient des freins qui surchauffent en usage intense. Malgré les quatre pistons par disques avant, le poids total du X6 M de 5 000 lbs se fait sentir, augmentant la distance nécessaire et entraînant une accumulation plus intense de chaleur. La durabilité du freinage efficace est donc douteuse, mais uniquement en véritable conduite sportive.
 |
| L’intérieur est très luxueux avec ses appliques de toile de carbone et une belle luminosité intérieure. |
Même son de cloche pour la boîte de vitesses dite intelligente : elle refuse simplement de rétrograder si on est à trop grande vitesse, malgré la présence d’un système de jumelage de révolution moteur. Bref, un petit ajustement s’impose.
Surprise comportementale
Le comportement sur route est feutré contrairement à ce que l’on pourrait croire. L’intérieur est très luxueux avec ses appliques de toile de carbone et une belle luminosité intérieure. Le volant offre une prise en main parfaite. Parmi tout l’équipement offert, le système tête haute pour la lecture des indicateurs est mon préféré.
Comme on s’y attend, la direction est très précise, malgré sa grosseur, le X6M se manie facilement. Heureusement d’ailleurs, car il faut un peu de bonne volonté, et beaucoup de confiance, pour faire des manœuvres car la visibilité arrière est aux limites de l’acceptable.
La qualité du comportement routier n’est pas atténuée par la hauteur du X6 M, il demeure toujours très stable peu importe les conditions. Et la consommation d’essence moyenne est respectable, avouons-le, avec un 13,9 l/100Km.
Pas de révolution
BMW a beau clamer haut et fort qu’ils ont créé une nouvelle catégorie avec les SAV pour Sports Activity Vehicule, il n’en demeure pas moins que le X6M est un utilitaire sport, virulent certes, mais tout de même un utilitaire. Il arrive dans une catégorie où certains Porsche Cayenne Turbo (à partir de 118 900$) et Mercedes-Benz ML63 AMG (à partir de 97 500$) existent. On doit aussi considérer la compétition interne avec le nouveau X5 M qui offre l’avantage de l’espace et qui est plus pratique. Le X6 M se détaillera à partir de 99 900$, alors que le X5 M est à partir de 97 900$.
Conclusion
Le X6 M est un mélange entre un coupé et un utilitaire sport, auquel on a cette fois ajouté un cœur de voiture sport. Un petit plaisir duquel on ne doit pas se priver pour vivre notre passion, mais qui n’a vraiment aucun lien avec la raison.
photo:BMW
Gallerie de l'article