Sous le capot de la voiture se trouve un moteur 4-cylindres en ligne turbocompressé de 2,0 litres, bon pour 255 chevaux (comme avant) et 295 lb-pi de couple (contre 273 auparavant) travaillant en tandem avec une transmission automatique à neuf rapports. Notez qu'il est complété par le système hybride léger de 48 volts EQ Boost de Mercedes, la première fois que la compagnie jumelle ce dernier avec un 4-cylindres. Afin de minimiser le délai du turbo et d'optimiser la douceur de conduite, le système hybride léger ajoute 20 chevaux et 148 lb-pi supplémentaires.
Les chiffres officiels de consommation de carburant pour la C300 de 2022 sont de 9,9 litres /100 km (ville), et 7,1 litres / 100 km (autoroute). Notre moyenne sur deux jours passés principalement loin des zones à forte circulation s'est élevée à 8,4 litres / 100 km.
Sur la route
Si la nouvelle Classe C n'est pas, dans cette formulation, une fusée sur la route – elle se contente de laisser la pyrotechnique aux futurs modèles AMG C43 et C63 – elle est aussi plus qu'une mini berline exécutive. L'accélération initiale est dynamique, et la voiture permet des entrées de virage enthousiastes. La prise de virage est assez vive et l'adhérence de la route est plutôt bonne. Le mérite en revient en grande partie au système d'assistance hybride de 48 volts de Mercedes, ainsi qu'au rouage intégral 4MATIC. La boîte de vitesses à neuf rapports est irréprochable, à défaut d'attirer l'attention, même en mode Sport ou Sport+ (les autres modes sont Eco, Comfort et Individual).
Nous avons trouvé la direction un peu légère, même lorsque le mode Sport est activé. Et partout, le freinage était plutôt spongieux, inexplicablement en fait. En mode Sport, on s'attend à une réponse plus ferme lors de l'application de la pression, mais même là, il fallait creuser plus profondément dans les recoins de la pédale pour trouver la puissance de freinage. Dans l'ensemble, la suspension est plus molle que ferme, mais celle-ci a permis de garder un habitacle agréable et confortable, et l'isolation sonore est également impressionnante.
En utilisation réelle, le système MBUX, dont la dernière version se trouve à bord de la Classe C 2022, s'est avéré facile à utiliser et rapide à répondre. Le système de navigation est très bien conçu et exécuté ; notez que le système peut afficher la carte en fond d’écran, sur laquelle se superposent des boutons pour les fonctions audio, téléphone et la climatisation, par exemple. L'écran du conducteur est assez fortement personnalisable en fonction des préférences du conducteur, si vous avez quelques heures pour jouer avec.
Le mot de la fin
La génération sortante de la Classe C datait de 2015, donc une mise à jour s'imposait. Et tant qu'à faire, pourquoi ne pas approfondir les liens qui unissent la berline compacte au vaisseau amiral de la marque, la S ? Mission accomplie de ce côté-là, puisque la nouvelle C reprend plusieurs éléments de la S pour créer une expérience de luxe avec seulement quelques fausses notes – certains éléments plastiques, le freinage spongieux – qui viennent entacher la jolie symphonie.
On aime
La sensation générale haut de gamme à l'intérieur.
Les performances dynamiques sur route.
Le système MBUX.
Les sièges très confortables, facilement réglables.
On aime moins
Freinage spongieux.
Pas de bouton audio, et très peu de boutons de toutes sortes en fait.
Certaines caractéristiques comme les sièges en cuir et le régulateur de vitesse adaptatif sont des options.
L'accès à la voiture pourrait s'avérer ardu pour les gens plus âgés.
La première incursion dans l'hybridité pour ce modèle est bienvenue, mais elle est timide, et nous aimerions en voir plus.
La concurrence principale
Acura TLX
Alfa Romeo Giulia
Audi A4
BMW Série 3
Cadillac CT5
Genesis G70
Infiniti Q50
Lexus IS
Volvo S60