Préparez-vous à payer... ou à être remboursé, c'est selon
Le prix de l'essence est faramineux et les consommateurs continuent de se vider les poches à la station-service. Plusieurs voient les choses à long terme et s'inquiètent de la disponibilité future du pétrole. Après tout, il s'agit d'une ressource non renouvelable et limitée -- et l'offre est sans cesse moins élevée que la demande.
Avec des enjeux de plus en plus pressants comme le réchauffement de la planète et la protection de l'environnement, il est logique de songer à économiser le plus de pétrole possible.
Le gouvernement est intervenu et, dorénavant, il récompense ou fait payer les automobilistes selon qu'ils choisissent des véhicules éco-énergétiques ou, à l'inverse, des monstres assoiffés d'essence. Transports Canada calcule la consommation moyenne de chaque type de véhicule selon les données obtenues en ville et sur l'autoroute puis détermine le rabais ou la taxe à imposer.
Analysons deux exemples tout à fait opposés en termes de consommation d'essence, l'un venant de Chrysler et l'autre, de Saturn.
Chrysler 300C SRT8
Le moteur HEMI original de Chrysler était peut-être le pire glouton de l'histoire. À l'époque, quand l'essence était abondante et bon marché, bien peu de monde se souciait que tel ou tel véhicule boive autant qu'une fusée... enfin, vous voyez ce que je veux dire...
Les temps ont drôlement changé: en 2007, une machine comme la 300C SRT8 a de la misère à se faire accepter par la société. Elle exploite un V8 HEMI de 6,1 litres développant 425 chevaux pour déplacer une masse de plus de 4000 livres. Elle accélère de 0 à 100 km/h en cinq secondes et consomme presque autant d'essence qu'elle parcourt de kilomètres. Pour cette raison, le consommateur doit assumer une taxe de 1000 $ à l'achat.
Toutefois, ce n'est rien comparé à son cousin utilitaire, le Grand Cherokee SRT8, qui s'accompagne d'un supplément de 4000 $!
À sa défense, la 300C SRT8 réussit à descendre sous les 10 L/100 km quand on la conduit calmement sur l'autoroute. De plus, elle peut transporter cinq passagers à la fois, ce qui diminue le taux d'émissions par individu. La version de base 300C utilise quant à elle un HEMI de 5,7 litres capable de désactiver la moitié des cylindres au besoin pour économiser du carburant, ce qui fait qu'elle n'est pas sujette à une taxe de gros buveur.
Le prix de l'essence est faramineux et les consommateurs continuent de se vider les poches à la station-service. Plusieurs voient les choses à long terme et s'inquiètent de la disponibilité future du pétrole. Après tout, il s'agit d'une ressource non renouvelable et limitée -- et l'offre est sans cesse moins élevée que la demande.
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Avec des enjeux de plus en plus pressants comme le réchauffement de la planète et la protection de l'environnement, il est logique de songer à économiser le plus de pétrole possible.
Le gouvernement est intervenu et, dorénavant, il récompense ou fait payer les automobilistes selon qu'ils choisissent des véhicules éco-énergétiques ou, à l'inverse, des monstres assoiffés d'essence. Transports Canada calcule la consommation moyenne de chaque type de véhicule selon les données obtenues en ville et sur l'autoroute puis détermine le rabais ou la taxe à imposer.
Analysons deux exemples tout à fait opposés en termes de consommation d'essence, l'un venant de Chrysler et l'autre, de Saturn.
Chrysler 300C SRT8
Le moteur HEMI original de Chrysler était peut-être le pire glouton de l'histoire. À l'époque, quand l'essence était abondante et bon marché, bien peu de monde se souciait que tel ou tel véhicule boive autant qu'une fusée... enfin, vous voyez ce que je veux dire...
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| Chrysler 300C SRT8 2007 |
Les temps ont drôlement changé: en 2007, une machine comme la 300C SRT8 a de la misère à se faire accepter par la société. Elle exploite un V8 HEMI de 6,1 litres développant 425 chevaux pour déplacer une masse de plus de 4000 livres. Elle accélère de 0 à 100 km/h en cinq secondes et consomme presque autant d'essence qu'elle parcourt de kilomètres. Pour cette raison, le consommateur doit assumer une taxe de 1000 $ à l'achat.
Toutefois, ce n'est rien comparé à son cousin utilitaire, le Grand Cherokee SRT8, qui s'accompagne d'un supplément de 4000 $!
À sa défense, la 300C SRT8 réussit à descendre sous les 10 L/100 km quand on la conduit calmement sur l'autoroute. De plus, elle peut transporter cinq passagers à la fois, ce qui diminue le taux d'émissions par individu. La version de base 300C utilise quant à elle un HEMI de 5,7 litres capable de désactiver la moitié des cylindres au besoin pour économiser du carburant, ce qui fait qu'elle n'est pas sujette à une taxe de gros buveur.