Un moteur timide
S'il est une chose rare dans l'industrie de l'automobile, c'est voir le nombre de chevaux diminuer par rapport à la génération précédente. C'est pourtant le cas avec la TSX qui est passée de 205 à 201 chevaux. Bon, c'est minime, mais quand même. Le moteur est le fidèle et très fiable 4-cylindres i-VTEC de 2,4 litres qui anime beaucoup d'autres produits Honda et Acura.
Ce n'est certainement pas une bombe en accélération, mais il est efficace. Le rapport performance-consommation de carburant est intéressant malgré la perte de quelques chevaux et les quelques livres prises lors de la transformation. Une utilisation plus vive à bas régime permet d'obtenir une consommation de carburant qui se situe, en moyenne, autour des 8,9 litres aux 100 kilomètres. Le couple bénéficie d'un léger gain, passant de 164 à 172 livres-pied.
La boîte de vitesses automatique à 5 rapports avec mode sport et leviers de sélection au volant ajoute en dynamisme grâce à sa rapidité en conduite plus agressive. Par contre, les réactions sont très douces et orientées vers le confort.
La direction est trop assistée et aseptise la conduite. Malgré tout, la voiture procure un certain agrément de conduite. La tenue de route est moyenne, une sensation de lourdeur est permanente et s'accentue énormément en virage. Évidemment, l'agrément de conduite en prend un coup puisque l'agilité est réduite. Encore une fois, la voiture se rattrape en étant plus basse, plus large et plus longue que celle de l'ancienne génération. Le freinage est relativement correct; si l'on fait exception de l'augmentation de poids de l'ordre de 50 à 90 kilogrammes, il reste efficace.
Concurrence
La TSX est une voiture qui s'inscrit dans une niche particulière puisqu'elle n'a qu'une seule motorisation. Dans les faits, ses principales concurrentes sont la Saab 9-3 de base (35 950 $), la Volvo S40 (31 495 $) et la Volkswagen Passat 2,0T (29 975 $). Par contre, les versions de base des grandes marques peuvent également compter parmi ses rivales. La Mercedes-Benz C230 (35 800 $), la BMW 323i (35 900 $), l'Audi A4 2,0T (35 350 $) et la Lexus IS250 (31 900 $).
Conclusion
La TSX est une voiture intéressante de par sa motorisation et sa grande qualité générale. Par contre, son style fera rebrousser chemin à de nombreux acheteurs potentiels car l'originalité des lignes en laisse plusieurs perplexes. De plus, le dynamisme est déficient, contrairement à l'image de la marque. Le fait qu'elle ait perdu de la sportivité au profit d'une attitude grand public de confort est dommage. Toutefois, le rapport qualité-prix est bon si vous acceptez de rouler en simple Accord européenne.
photo:Bertrand Godin
S'il est une chose rare dans l'industrie de l'automobile, c'est voir le nombre de chevaux diminuer par rapport à la génération précédente. C'est pourtant le cas avec la TSX qui est passée de 205 à 201 chevaux. Bon, c'est minime, mais quand même. Le moteur est le fidèle et très fiable 4-cylindres i-VTEC de 2,4 litres qui anime beaucoup d'autres produits Honda et Acura.
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| Le moteur est le fidèle et très fiable 4-cylindres i-VTEC de 2,4 litres. |
Ce n'est certainement pas une bombe en accélération, mais il est efficace. Le rapport performance-consommation de carburant est intéressant malgré la perte de quelques chevaux et les quelques livres prises lors de la transformation. Une utilisation plus vive à bas régime permet d'obtenir une consommation de carburant qui se situe, en moyenne, autour des 8,9 litres aux 100 kilomètres. Le couple bénéficie d'un léger gain, passant de 164 à 172 livres-pied.
La boîte de vitesses automatique à 5 rapports avec mode sport et leviers de sélection au volant ajoute en dynamisme grâce à sa rapidité en conduite plus agressive. Par contre, les réactions sont très douces et orientées vers le confort.
La direction est trop assistée et aseptise la conduite. Malgré tout, la voiture procure un certain agrément de conduite. La tenue de route est moyenne, une sensation de lourdeur est permanente et s'accentue énormément en virage. Évidemment, l'agrément de conduite en prend un coup puisque l'agilité est réduite. Encore une fois, la voiture se rattrape en étant plus basse, plus large et plus longue que celle de l'ancienne génération. Le freinage est relativement correct; si l'on fait exception de l'augmentation de poids de l'ordre de 50 à 90 kilogrammes, il reste efficace.
Concurrence
La TSX est une voiture qui s'inscrit dans une niche particulière puisqu'elle n'a qu'une seule motorisation. Dans les faits, ses principales concurrentes sont la Saab 9-3 de base (35 950 $), la Volvo S40 (31 495 $) et la Volkswagen Passat 2,0T (29 975 $). Par contre, les versions de base des grandes marques peuvent également compter parmi ses rivales. La Mercedes-Benz C230 (35 800 $), la BMW 323i (35 900 $), l'Audi A4 2,0T (35 350 $) et la Lexus IS250 (31 900 $).
Conclusion
La TSX est une voiture intéressante de par sa motorisation et sa grande qualité générale. Par contre, son style fera rebrousser chemin à de nombreux acheteurs potentiels car l'originalité des lignes en laisse plusieurs perplexes. De plus, le dynamisme est déficient, contrairement à l'image de la marque. Le fait qu'elle ait perdu de la sportivité au profit d'une attitude grand public de confort est dommage. Toutefois, le rapport qualité-prix est bon si vous acceptez de rouler en simple Accord européenne.
photo:Bertrand Godin
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