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42 % des Américains croient qu’une voiture électrique a besoin d’essence pour fonctionner

| Photo : D.Boshouwers
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Daniel Rufiange
Environ deux Américains sur trois ont de sérieux doutes à propos de la capacité de remorquage d’un véhicule électrique

Si la voiture électrique est généralement bien comprise au Canada, surtout dans les grands centres et dans les provinces de Québec de la Colombie-Britannique, ce n’est pas nécessairement le cas partout à travers le monde.

Prenez les États-Unis par exemple. Une récente étude conduite là-bas révèle des chiffres étonnants, comiques, mais aussi inquiétants ; 42 % de la population croient que pour fonctionner, une voiture électrique a besoin d’essence.

On entend souvent parler, surtout en des endroits où la pénétration de la voiture électrique est plus marginale, que les gens ne savent pas trop de quelle façon elle est configurée. D’accord, on peut comprendre cela. Mais de l’essence, vraiment ?

L’étude qui met en lumière cette donnée a été réalisée par Ford qui s’apprête à lancer plusieurs véhicules électriques, soit six d’ici la fin de 2022, plus précisément.

| Photo : D.Boshouwers

D’autres données émanant de cette étude ont de quoi faire sourire… jaune. En outre, des personnes sondées, 80 % ne choisiraient pas de véhicules électriques, craignant les écarts de températures. D’un autre côté, près du tiers, soit 65 %, ne choisiraient pas ce type de véhicule pour profiter de sa traction intégrale lorsqu’il en est équipé.

Il est clair que Ford, avec des résultats clairs en main, pourra orienter sa stratégie de marketing en conséquence. Par exemple, elle devrait travailler à convaincre deux Américains sur trois qu’un véhicule électrique est capable de remorquer, le tout en vue de l’arrivée de son F-150 électrique en 2021.

Bref, il reste beaucoup de travail à faire pour simplement informer les gens sur la façon dont un véhicule électrique fonctionne, à commencer par le fait que ça ne nécessite pas d’essence.

L’achat d’un véhicule électrique demeure un choix personnel, mais à tout le moins, il serait intéressant que les consommateurs aient tous les outils en mains pour prendre une décision éclairée. Si les constructeurs ont du travail à faire pour les éduquer, les premiers ont aussi la responsabilité de s’informer.

Comme dirait l’autre, on n’est pas sorti de l’auberge.

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Daniel Rufiange
Daniel Rufiange
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 75 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 250 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque