Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Aperçu : smart fortwo 2008

Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Version à essence... pour le moment
(Photo: Nadine Filion, Auto123.com)
En effet, les consommateurs d'Amérique du Nord devront d'abord se contenter de la version à essence, qui en sera à ses premiers tours de roues sur le continent. DaimlerChrysler a mis au point ce 3-cylindres tout en aluminium de concert avec Mitsubishi qui le fabrique au Japon.

Sa cylindrée passe de 0,7 à 1 litre, pour des puissances de 61, 71 ou, si vous optez pour le modèle à turbocompresseur, de 84 chevaux. On estime la consommation de carburant à moins de 5 litres aux 100 kilomètres.

À surveiller en 2007 : il sera possible de se procurer un démarreur-générateur qui stoppe le moteur à l'arrêt du véhicule, aux feux de circulation, à titre d'exemple. On promet une réduction de 13 % au chapitre de la consommation en conduite urbaine.

Quand il est question de... toit
Parmi les améliorations apportées à la nouvelle fortwo, notons ce toit panoramique qui coiffera l'habitacle de certaines versions du coupé. Génial, pour l'ambiance.

(Photo: smart)
Du côté de la variante cabriolet, le toit souple, fabriqué par Edscha, est désormais entièrement automatique. Plus besoin de s'extirper de la voiture pour enclencher ou désamorcer la partie arrière. De même, le carreau de plastique cède sa place à une véritable glace, avec dégivreur.

Enfin, il est possible d'ouvrir le toit et d'obtenir un nombre infini de positions, et ce, à n'importe quelle vitesse de croisière. Les ingénieurs sont très fiers de la chose, mais il faut bien le dire, la fortwo ne filera jamais assez vite (maximum de 145 km/h) pour endommager le mécanisme !

Enfin, rentable ?
(Photo: Nadine Filion, Auto123.com)
Depuis son lancement en 1998, la fortwo a fait 750 000 adeptes dans 36 pays. Débarquée au Canada il y a deux ans (mais toujours pas aux États-Unis, rappelons-le), elle s'est vendue chez nous à près de 8000 exemplaires, trois fois plus que les prévisions. Le Québec rafle le tiers de ces ventes.

Le hic : la marque, même après huit ans, n'a toujours pas atteint la rentabilité. « Ce sera le cas pour 2007 et les années qui suivent », affirme le président de smart, Ulrich Walker.

D'une part, à l'usine française de Hambach, on a réduit le temps de production du quart (de 4,5 heures par véhicule à 3,5 heures). De plus, « nous visons un coût de revient plus bas de moitié qu'auparavant », confie M. Walker.

Ajoutez à cela un prix des matériaux en chute de 12 % ainsi qu'une entrée sur le marché des États-Unis et, pour une première fois, smart pourrait bien rédiger son bilan financier à l'encre noire.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada